Chaque année, Yom Hazikaron, le Jour du Souvenir en Israël, rassemble la nation dans un moment de recueillement. Dédié à la mémoire des soldats tombés et des victimes du terrorisme, il est l’un des jours les plus solennels du calendrier israélien.

La commémoration débute la veille au soir, avec une sirène de deux minutes qui immobilise tout le pays. Piétons et automobilistes s’arrêtent, créant un silence impressionnant qui rappelle l’ampleur du sacrifice collectif.

Des cérémonies officielles ont lieu dans les cimetières militaires, en présence des familles endeuillées, des responsables politiques et militaires, et du public. Dans les écoles, les universités et les lieux de travail, des événements sont organisés pour honorer les disparus. À la Knesset, la cérémonie nationale alterne discours, poèmes et prières.

Tout au long de la journée, les chaînes de télévision diffusent les noms et histoires des soldats et victimes, renforçant le lien personnel que chaque citoyen entretient avec cette mémoire collective.

Yom Hazikaron exprime l’unité du pays. Dans une société où presque chaque famille a perdu un proche, la solidarité nationale prend tout son sens. Ce jour rappelle que la construction d’Israël s’est faite au prix de vies humaines.

À la nuit tombée, la transition vers Yom Haatsmaout, le Jour de l’Indépendance, souligne le contraste entre la douleur du souvenir et la joie de l’existence nationale.

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