Un récent rapport de l’Institut israélien d’évaluation de l’innovation (INSA) et de l’Ono Academic College met en garde contre la situation préoccupante du secteur innovant en Israël.

Sur la base d’une enquête menée auprès de 200 organisations de 35 secteurs industriels, les experts affirment que seulement 2 % des organisations israéliennes travaillent sur l’innovation de rupture.

En revanche, 55 % des entreprises se concentrent sur ce qu’elles appellent l’innovation conservatrice, c’est-à-dire les améliorations appliquées aux produits existants.

Ces chiffres reflètent une perte de dynamique d’innovation en Israël, qui, en tant que pays, est confronté à des défis qui pourraient menacer sa position de leader mondial de l’innovation.

Avi Sagi, PDG de l’INSA, a déclaré que « sans favoriser une large innovation dans tous les secteurs, Israël aura du mal à maintenir sa position de leader ». D’un autre côté, il a noté qu’« investir dans les infrastructures d’innovation dans la périphérie pourrait faire progresser l’ensemble de l’économie ».

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