“Bibi, tu ne peux pas balancer un tapis de bombes” » sur Gaza, a relaté Joe Biden.

Par |2025-01-18T12:59:32+01:0018 Jan 2025|Catégories : DEFENSE|

Après l’annonce d’un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, le président américain est revenu sur ses premiers échanges avec le Premier ministre israélien.

Joe Biden a révélé ses premiers échanges avec Benjamin Netanyahu juste après le 7 octobre, dans un entretien avec MSNBC (image d’illustration).

INTERNATIONAL – Des révélations sur le début de la guerre à Gaza. Alors qu’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est sur le point d’entrer en vigueur, le président américain Joe Biden a dévoilé dans une interview pour MSNBC, jeudi 16 janvier, ses premiers échanges avec son allié et « ami » Benjamin Netanyahu après l’attaque des terroristes palestiniens le 7 octobre 2023.

« J’ai dit que nous allions les aider, mais j’ai précisé : “Bibi, tu ne peux pas balancer un tapis de bombes” » sur la bande de Gaza, a relaté Joe Biden au cours de l’entretien d’une heure tourné dans le Bureau ovale. Benjamin Netanyahu aurait alors fait un parallèle avec la Seconde Guerre mondiale : « Il m’a répondu : “Eh bien vous l’avez bien fait, le tapis de bombes, sur Berlin et avec la bombe atomique” » sur le Japon.

« Vous avez tué des milliers de gens parce que vous deviez le faire pour gagner la guerre », a poursuivi Benjamin Netanyahu, selon le récit de Joe Biden. « J’ai dit : “C’est pour ça qu’on a créé l’ONU”. » Réponse de l’Israélien : « Écoute, ce sont les personnes qui ont tué mon peuple. »

Au micro de MSNBC, le président américain a par ailleurs qualifié d’« impressionnant » le réseau de tunnels construit par le Hamas sous la bande de Gaza, estimant qu’un des moyens d’« atteindre » ses combattants était de « démolir les endroits par lesquels ils accédaient aux tunnels ».

À la question de savoir si Benjamin Netanyahu avait retardé les négociations de trêve et de libération des otages par calcul politique, Joe Biden a semblé exclure cette possibilité. « Je pense qu’il est dans une position où, même maintenant, il faut beaucoup de courage pour faire face à sa coalition » avec des partis d’extrême droite, a affirmé le président démocrate, rappelant « qu’elle pourrait le démettre de ses fonctions demain ».

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