Biomimétisme : les robots peuvent-ils devenir plus performants que les animaux ?
Le monde fascinant du biomimétisme. La robotique s’inspire des merveilles de la nature. Dans IsraelValley de ce dimanche nous allons parler de l’Organisation israélienne du biomimétisme, une organisation à but non lucratif qui promeut la nature comme source d’innovation.
Imaginez des robots qui pourraient un jour rivaliser avec la puissance et l’agilité des animaux, comme les pieuvres ou les abeilles. Malgré des avancées impressionnantes, les animaux possèdent encore des compétences inégalées, notamment en intelligence et en endurance. Découvrez comment les chercheurs israéliens explorent ces défis et rêvent de créer des machines qui pourraient transformer notre quotidien.
LE PLUS.
Le biomimétisme désigne un processus d’innovation et d’ingénierie. Il s’inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant. Il peut concerner des échelles nanométriques et biomoléculaires avec par exemple l’ADN et l’ARN, et jusqu’à des échelles macroscopiques et écosystémiques, incluant donc les services écosystémiques.
Il cherche ainsi des solutions soutenables produites par la nature, sélectionnées par de nombreuses espèces, éprouvées par l’évolution au sein de la biosphère sur plus de 3,8 milliards d’années.
La biomimétique est un processus créatif interdisciplinaire entre la biologie et la technique, dont le but est de résoudre des problèmes anthropocentriques par l’abstraction, le transfert et l’application de connaissances issues de modèles biologiques. Mettant au point des procédés et des organisations permettant un développement durable des sociétés, le biomimétisme et la biomimétique sont parfois confondus avec la bioinspiration, cette dernière étant un concept plus générique puisqu’elle se définit comme « une approche créative reposant sur l’observation des systèmes biologiques ».
Le biomimétisme est un domaine encore émergent de la recherche et des domaines techniques, médicaux, industriels et de la bioéconomie, incluant des sous-domaines tels que la bionique, la bioassistance et l’architecture biomimétique. Certains auteurs y voient une voie nouvelle de développement soutenable et intégré dans la biosphère4 permettant de mettre au point des procédés et des organisations qui ouvrent la possibilité d’un développement durable des sociétés. En France et dans le monde, il existe de plus en plus d’organisations – des laboratoires de recherche aux entreprises en passant par les cabinets de conseil – qui agissent pour l’essor et la diffusion du biomimétisme.