Ces derniers jours, l’armée israélienne a déployé le premier canon Vulcan à la frontière nord, pour intercepter les drones lancés depuis le Liban. La dernière version de ce canon a été créée par la société israélienne Tamar, et l’armée israélienne va examiner son efficacité opérationnelle.
La mitrailleuse rotative M61 Vulcan est une mitrailleuse rotative à six canons de type Gatling, à entraînement hydraulique, électrique ou pneumatique, refroidie par air et tirant des obus de 20 mm × 102 mm à une cadence extrêmement élevée (6 000 obus par minute). Le M61 et sa famille de dérivés constituent l’armement principal des avions militaires américains à voilure fixe depuis au moins soixante ans.
Chacun des six canons du canon tire une fois à tour de rôle à chaque révolution du groupe de canons. Les multiples canons offrent à la fois une cadence de tir très élevée (environ 100 coups par seconde) et contribuent à prolonger la durée de vie de l’arme en minimisant l’érosion du canon et la génération de chaleur. Le temps moyen entre les blocages ou les pannes est de plus de 10 000 coups, ce qui en fait une arme extrêmement fiable.
Selon l’armée israélienne, les aspects économiques du M61 parlent d’eux-mêmes : selon l’Alma Research Institute, depuis le déclenchement de la guerre des épées de fer, alors que le coût de l’interception de 2 500 drones par des missiles Iron Dome est effrayant : 75 000 000 $, l’utilisation du Vulcan peut réduire les coûts à 10 $ par balle, en fonction de facteurs tels que la saison, l’offre et la demande, le pays de production, le fabricant et la nature du contrat d’approvisionnement.
L’armée israélienne affirme qu’il faudra environ 400 balles pour abattre un drone, soit 4 000 dollars maximum. Ou pour abattre 2 500 drones, soit 10 millions de dollars, soit moins d’un septième du coût du Dôme de Fer.