Les images du quartier de Dahieh à Beyrouth vendredi soir suggèrent que les frappes aériennes israéliennes sur le centre de commandement du Hezbollah ont utilisé des bombes anti-bunker de haute puissance pesant près d’une tonne chacune, et en quantités importantes.

Ces bombes sont capables de pénétrer plusieurs mètres de béton et des dizaines de mètres de terre. Les frappes ont été réparties sur des milliers de mètres carrés, tant au-dessus qu’en dessous du sol, rendant difficile de déterminer si le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était présent et, si oui, s’il a été tué ou blessé. Mais selon de nombreux analystes sécuritaires, si Nasrallah n’était pas dans le lieu attaqué, il est probable que le Hezbollah aurait publié des preuves ou une déclaration.

Les conséquences stratégiques de la frappe à Beyrouth dépendent de la survie ou non de Nasrallah. Les analystes suggèrent que l’Iran, qui a fourni au Hezbollah son arsenal de missiles lourds et de précision, sera probablement impliqué dans toute réponse pour préserver les capacités stratégiques du groupe et contrer une éventuelle attaque israélienne contre ses installations nucléaires.

Les experts anticipent une réponse iranienne robuste, qui pourrait impliquer des attaques directes depuis l’Iran ou via des milices proxy en Irak et en Syrie loyales aux mollahs. Ce scénario suggère que l’Iran pourrait ordonner aux commandants restants du Hezbollah au Liban de coordonner avec Téhéran la planification d’une frappe de représailles, conduisant potentiellement à une escalade significative dans la région.

I24NEWS.

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