Vive opposition de la classe politique israélienne à la proposition de cessez-le-feu avec le Hezbollah.

« La campagne au Liban doit se terminer par un seul scénario : l’écrasement du Hezbollah et l’anéantissement de ses capacités à nuire aux habitants du nord »

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La proposition américano-française de cessez-le-feu de 21 jours entre Israël et le Hezbollah suscite de vives réactions au sein de la classe politique israélienne. La majorité des responsables s’oppose fermement à cette initiative, craignant qu’elle ne compromette la sécurité nationale.

Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, a déclaré : « La campagne au Liban doit se terminer par un seul scénario : l’écrasement du Hezbollah et l’anéantissement de ses capacités à nuire aux habitants du nord. » Une position partagée par la coalition gouvernementale.

Orit Struck, du Parti sioniste religieux, a renchéri en affirmant qu’il n’y avait « aucun mandat moral pour un cessez-le-feu », tandis que Miki Zohar du Likoud a qualifié cette proposition d' »erreur grave ». Le parti d’extrême droite Force juive a, lui, annoncé une réunion urgente pour discuter de la situation.

L’opposition, bien que plus nuancée, reste prudente. Yair Lapid, chef de l’opposition et président de Yesh Atid, a proposé d’accepter un cessez-le-feu limité à 7 jours, à condition que le Hezbollah se retire de la frontière nord. Il a averti : « Toute violation, même la plus minime du cessez-le-feu, entraînera une nouvelle attaque d’envergure d’Israël. » Gideon Sa’ar et Ze’ev Elkin, tous deux du parti Nouvel Espoir, ont critiqué l’affaiblissement des frappes israéliennes au Liban, estimant qu’elle pourrait permettre au Hezbollah de se réorganiser.

Alors que la communauté internationale appelle à une désescalade, les dirigeants israéliens se montrent déterminés à poursuivre leur offensive militaire, estimant qu’il s’agit de la seule voie vers une paix durable dans la région.

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