Joe Biden et Emmanuel Macron appellent à un cessez-le-feu de 21 jours entre Israël et le Hezbollah.
Le cessez-le-feu devrait entrer en vigueur dans les prochaines heures, selon de hauts responsables américains
Des hauts responsables de l’administration américaine ont annoncé ce matin à Sky News qu’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah devrait entrer en vigueur dans les prochaines heures. Cette avancée significative intervient à la suite d’une déclaration conjointe des présidents américain et français, exhortant les deux parties à convenir d’une trêve immédiate d’environ trois semaines.
Dans leur communiqué, les deux chefs d’État ont souligné : « La situation entre le Liban et Israël depuis le 8 octobre 2023 est intolérable et présente un risque inacceptable d’escalade régionale. Cette situation ne sert les intérêts d’aucune partie, ni du peuple israélien, ni du peuple libanais. »
Les présidents ont appelé à une solution diplomatique, affirmant qu’elle « permettrait aux citoyens des deux côtés de la frontière de rentrer chez eux en sécurité ». Ils ont cependant averti que « la diplomatie ne peut réussir dans un contexte d’escalade du conflit ».
La déclaration précise : « Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours le long de la frontière libano-israélienne afin de créer un espace propice à la diplomatie. L’objectif est de parvenir à un règlement conforme à la résolution 1701 du Conseil de sécurité et de mettre en œuvre la résolution 2735 concernant un cessez-le-feu à Gaza. »
Les deux dirigeants ont exhorté « toutes les parties, y compris les gouvernements d’Israël et du Liban, à confirmer immédiatement ce cessez-le-feu temporaire, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, et à donner une réelle chance à un règlement diplomatique. » Cette déclaration a été soutenue par l’Union européenne ainsi que de nombreux pays occidentaux.
Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur d’Israel a affirmé que son pays préférerait une solution diplomatique au conflit. « Notre position est claire : nous préférons une solution diplomatique. Si nous parvenons à ramener chez eux par la voie diplomatique 70 000 de nos citoyens devenus réfugiés dans leur pays, nous le ferons certainement. Dans le cas contraire, nous utiliserons tous les moyens à notre disposition conformément au droit international », a déclaré Danny Danon.