L’économie israélienne souffre plus que prévu face à une guerre éprouvante
Au deuxième trimestre 2024, l’économie israélienne a connu une croissance anémique de seulement 0,7% en rythme annualisé, un chiffre révisé à la baisse par rapport aux estimations initiales
Les derniers chiffres publiés par le Bureau central des statistiques (BCS) dressent un tableau préoccupant de la santé économique du pays, révélant les cicatrices profondes laissées par le conflit avec le Hamas. Au deuxième trimestre 2024, l’économie israélienne a connu une croissance anémique de seulement 0,7% en rythme annualisé, un chiffre révisé à la baisse par rapport aux estimations initiales. Cette performance, bien en deçà des prévisions les plus pessimistes des économistes, sonne comme un avertissement strident dans les couloirs du pouvoir à Jérusalem.
Face à cette réalité, le ministère des Finances a dû revoir ses ambitions à la baisse. Les nouvelles projections, teintées de réalisme, tablent désormais sur une croissance de 1,1% pour 2024 et 4,4% pour 2025. Ces chiffres, bien qu’en apparence abstraits, cachent une réalité tangible : des emplois menacés, des entreprises en difficulté, des rêves mis en suspens. Pourtant, au cœur de ces statistiques moroses, on peut percevoir la résilience d’Israël. Une croissance, même faible, en temps de guerre, témoigne de la capacité du pays à tenir bon face à l’adversité.