Explosion des dépenses et chute du PIB: l’économie israélienne face à la guerre la plus chère de son histoire

Après l’offensive sur Gaza, l’attaque iranienne a coûté à elle seule plus de 1 milliard de dollars à l’Etat hébreu, qui a vu sa note se dégrader et dont le PIB plonge depuis le début de la guerre. L’économie du pays ralentit mais ne rompt pas. Jusqu’à quand?

Un tracteur dans des champs qui bordent la frontière avec la bande de Gaza. Le 2 avril 2024, dans le sud d’Israël. — © RONALDO SCHEMIDT / AFP
Un tracteur dans des champs qui bordent la frontière avec la bande de Gaza. Le 2 avril 2024, dans le sud d’Israël. — © RONALDO SCHEMIDT / AFP

L’explosion des dépenses liée à l’offensive sur Gaza pèse en tout cas déjà lourdement. L’Etat hébreu emprunte et dépense sans compter depuis le 7 octobre. Selon la Banque d’Israël, le coût de la guerre jusqu’en 2025 devrait être de 255 milliards de shekels (environ 61 milliards de francs), sans prendre en compte un élargissement du conflit.

Dans son budget modifié et adopté mi-mars par les députés de la Knesset (le parlement israélien), le gouvernement prévoit une augmentation de 70 milliards de shekels (17 milliards de francs) par rapport au budget initial – dont 55 milliards (13 milliards de francs) pour l’armée et 15 milliards pour les besoins civils. En 2023, la croissance israélienne était de 2% contre 6,5% en 2022. Si l’économie israélienne, habituée aux tensions, ne s’est pas effondrée, certains indicateurs passent au rouge.

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