Des dizaines de vols annulés suite à la frappe préventive d’Israël et les tirs de roquettes du Hezbollah.
Air France et Transavia ont suspendu leurs vols entre Paris et Tel-Aviv jusqu’à lundi
La recrudescence des combats entre Israël et le Hezbollah a entraîné l’annulation de nombreux vols à destination et en provenance d’Israël, laissant des centaines d’Israéliens bloqués à l’étranger. Dimanche, environ 50 vols transitant par l’aéroport Ben Gourion ont été annulés suite à une frappe préventive israélienne contre des cibles du Hezbollah au Liban, suivie d’attaques de roquettes et de drones par le groupe terroriste. Ces annulations représentent environ 15% des vols prévus pour la journée.
Plusieurs compagnies aériennes majeures, dont Etihad, Aegean, Ethiopian Airlines et Azerbaijan Airlines, ont annulé tous leurs vols vers Israël pour au moins la journée de dimanche. Air France et Transavia ont suspendu leurs vols entre Paris et Tel-Aviv jusqu’à lundi, tandis que Wizz Air a annoncé une suspension temporaire de ses services. La compagnie aérienne British Airways a annoncé l’annulation de ses vols entre Londres et Tel Aviv jusqu’à mercredi. « Nous avons pris la décision opérationnelle de suspendre nos vols à destination et en provenance de Tel Aviv jusqu’au mercredi 28 août inclus », a déclaré un porte-parole de l’entreprise.
Virgin Atlantic, qui devait reprendre ses vols vers Israël le 5 septembre, a prolongé sa pause jusqu’au 25 septembre. Certaines compagnies, comme Delta, ont même suspendu leurs vols jusqu’en avril 2025. Cette situation a laissé de nombreux Israéliens bloqués à l’étranger, confrontés à des difficultés pour rentrer chez eux.
Les tensions dans la région se sont intensifiées ces dernières semaines, notamment après l’assassinat du commandant du Hezbollah Fouad Chokr à Beyrouth, revendiqué par Israël, et celui du leader politique du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran, pour lequel Israël n’a ni confirmé ni nié sa responsabilité.
Depuis le 8 octobre, les forces dirigées par le Hezbollah ont attaqué presque quotidiennement des communautés et des postes militaires israéliens le long de la frontière israélo-libanaise, affirmant agir en soutien à Gaza dans le contexte de la guerre contre le Hamas.