En Arabie saoudite, le mégaprojet « Neom » enchaîne les déboires. Les israéliens ont toujours observé avec un très grand intérêt ce projet incroyable.
Une mégalopole de 26 500 km2 et un gratte-ciel de 170 km de long doivent sortir du sable dans le désert saoudien. Mais les difficultés de financement et les objectifs revus à la baisse alimentent les doutes.
Sauf qu’il n’en est rien. Mais alors, vraiment rien. Neom, pour rappel, est un mégaprojet de ville futuriste, qui doit sortir de terre dans le désert saoudien. Une mégalopole de 26 500 km2, qui s’inscrit dans un programme plus vaste encore baptisé « Saudi Vision 2030 », conçu pour ouvrir l’économie de l’Arabie saoudite à d’autres secteurs que celui du pétrole.
En plein désert, un gratte-ciel de 170 km de long.
Neom doit son nom à Son Altesse Royale Mohammed Bin Salman, prince héritier et président du conseil d’administration du projet, qui a associé le préfixe « NEO », (« nouveau » en grec ancien) à la lettre « M », pour « Mostaqbal », (« futur » en arabe). Ou plus modestement « Mohammed ».
Présenté comme « un modèle révolutionnaire pour un mode de vie durable et l’innovation », Neom prévoit notamment la construction de The Line, un gratte-ciel de 170 km de long, 500 m de haut et 200 m de large, planté dans le désert saoudien.
Recouvert de façades en miroir et composé de deux parallélépipèdes, The Line pourrait héberger, à terme, pas moins de 9 millions d’habitants. Une sorte de ville superposée, en somme, présentée comme une solution à l’étalement urbain destructeur de l’environnement. Et qui proposera aussi une station de ski, des centres culturels et une station balnéaire.
À l’intérieur de The Line, ses créateurs promettent aux résidents une « qualité de vie exceptionnelle » rendue possible par l’absence de routes et de véhicules motorisés. Les habitants de NEOM, expliquions-nous plus tôt, pourront ainsi accéder à tous les services (commerces, loisirs) en moins de cinq minutes de marche.
L’ensemble des 170 km de The Line sera par ailleurs desservi par un train souterrain ultra rapide qui permettra de relier les deux extrêmes de la ville en vingt minutes. Ville futuriste oblige, ses habitants pourraient aussi, à terme, se déplacer en empruntant des hyperloops, les fameuses capsules pressurisées défendues par le milliardaire américain Elon Musk ».