La société israélienne Wiz décline l’offre de Google de 23 milliards de dollars. L’Etat d’Israël, qui devait encaisser plusieurs milliards de dollars en taxes, ne verra donc pas des revenus « tombés du ciel » dans ses caisses.

SELON I24News : « D’après le Wall Street Journal, le PDG de « Wiz », Assaf Rappaport, a informé ses employés par e-mail que l’entreprise vise désormais une introduction en bourse

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Les négociations de Google pour l’acquisition de la société israélienne « Wiz » pour un montant prévu de 23 milliards de dollars ont échoué, la société de cybersécurité ayant décliné l’offre du géant américain, selon une source proche du dossier ce mardi.

Omer Hacohen
Wiz, fondée en 2020, est l’œuvre d’Assaf Rappaport et de ses trois associés : Ami Luttwak, Roy Reznik et Yinon Costica.Omer Hacohen

D’après le Wall Street Journal, le PDG de « Wiz », Assaf Rappaport, a informé ses employés par e-mail que l’entreprise vise désormais une introduction en bourse.

« Wizards, je sais que la semaine dernière a été intense, avec le buzz autour d’une acquisition potentielle. Bien que nous ayons reçu des offres flatteuses, nous avons choisi de poursuivre notre propre voie pour construire Wiz », peut-on lire dans l’e-mail, selon le Wall Street Journal. Le rapport indique que l’entreprise aspire à atteindre un seuil de revenus récurrents annuels d’un milliard de dollars dès l’année prochaine et envisage une introduction en bourse dans les années à venir. Toujours selon la source proche du dossier, « Wiz » génère actuellement environ 500 millions de dollars de revenus récurrents annuels.

Ce quatuor n’en est pas à son coup d’essai. En 2012, ils avaient déjà créé Adallom, une start-up vendue à Microsoft pour la coquette somme de 320 millions de dollars. Leur dernière innovation, Wiz, propose une solution de pointe en cybersécurité. Elle permet aux entreprises de surveiller l’activité de leurs employés et de repérer tout comportement inhabituel. Dès qu’une menace ou une activité suspecte est détectée, le système alerte immédiatement le responsable de la sécurité informatique de l’organisation. Cette technologie s’avère cruciale dans un monde où les cybermenaces sont de plus en plus sophistiquées et fréquentes ».

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