L’AP paie 80 % des salaires après qu’Israël a accepté de débloquer les fonds – officiel

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé une série de sanctions contre l’Autorité palestinienne et des mesures pour étendre les implantations avant de débloquer des centaines de milliers de dollars de recettes fiscales

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, avec les maires des plus grandes implantations de Cisjordanie, discutant de l'opposition à un état palestinien et aux efforts livrés pour renforcer les constructions dans les implantations au ministère des Finances, le 8 mai 2024. (Crédit : Bureau du ministre des Finances Bezalel Smotrich)

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, avec les maires des plus grandes implantations de Cisjordanie, discutant de l’opposition à un état palestinien et aux efforts livrés pour renforcer les constructions dans les implantations au ministère des Finances, le 8 mai 2024. (Crédit : Bureau du ministre des Finances Bezalel Smotrich)

L’Autorité palestinienne (AP) a pu payer à ses employés 80 % de leurs salaires ce mois-ci après qu’Israël a partiellement débloqué des centaines de milliers de dollars de recettes fiscales qu’il retenait depuis avril, a déclaré mardi un responsable de l’AP au Times of Israel.

Les employés du secteur public palestinien ont reçu à peu près la moitié de leurs salaires ces trois derniers mois, car la retenue des recettes fiscales par Israël a mis l’AP au bord de l’effondrement financier.

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a accepté de débloquer les fonds après que le cabinet de sécurité israélien a approuvé une série de sanctions contre l’AP et des mesures visant à étendre les implantations israéliennes en Cisjordanie.

Le responsable de l’AP a indiqué que le déblocage partiel des recettes fiscales donne une certaine marge de manœuvre financière à Ramallah pour la première fois depuis le début de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, lorsqu’Israël a commencé à retenir les recettes fiscales et à refuser les permis d’entrée à quelque 150 000 Palestiniens travaillant en Israël et dans les implantations.

Toutefois, le responsable de l’AP a souligné qu’Israël retient toujours environ la moitié des transferts mensuels de recettes fiscales, ce qui empêche Ramallah de verser à ses employés l’intégralité de leurs salaires.

En outre, l’AP craint de se retrouver dans la même situation désastreuse qu’il y a quelques semaines si Smotrich décide à nouveau de retenir les transferts de recettes fiscales « en guise de rançon » dans les mois à venir, a déclaré le responsable, exhortant l’administration Biden à faire pression sur Israël pour qu’il s’engage à transférer de manière permanente l’intégralité des fonds.

T.O.I.

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