Le « cœur brisé », cette maladie mortelle qui a doublé en Israël depuis le début de la guerre

La plupart des victimes sont des femmes d’une cinquantaine d’années, et mères de soldats. Les chercheurs estiment que les cas continueront à augmenter.

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Israeli soldiers carry the flag-covered coffin of Staff Sgt. Maksym Molchanov during his funeral in Kiryat Shaul military cemetery in Tel Aviv, Israel.
Israeli soldiers carry the flag-covered coffin of Staff Sgt. Maksym Molchanov during his funeral in Kiryat Shaul military cemetery in Tel Aviv, Israel.AP Photo/Ariel Schalit

Depuis le 7 octobre, le nombre de personnes atteintes du « syndrome du cœur brisé »  a augmenté de 100%, selon une étude médicale israélienne.

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Il s’agit d’une maladie qui touche surtout les femmes, et survient lors d’une grande tristesse physique ou émotionnelle. Elle touche le ventricule gauche qui est la principale cavité du pompage du cœur. Les symptômes sont de fortes palpitations, une crise cardiaque qui peut engendrer la mort.

Cela a été le cas avec le père d’Almog Meïr, l’otage sauvé le 8 juin. Yossi Meir, 59 ans, est décédé quelques heures avant de pouvoir revoir son fils. « Il est mort d’un arrêt cardiaque. Il n’a pas appris que son fils avait été libéré de captivité », avait déclaré à la chaine Kan sa sœur Dina, qui l’a découvert dans son appartement de Kfar Saba.

Selon des proches, ne plus avoir de nouvelles de son fils lui devenait insupportable. Sur six hôpitaux, 16 cas avaient été enregistrés entre octobre et décembre 2022 contre 30 enregistrés à la même période en 2023, révèle l’étude. La plupart des victimes sont des femmes d’une cinquantaine d’années, et mères de soldats. Les chercheurs estiment que les cas continueront à augmenter car le stress de la population israélienne ne fait qu’augmenter avec la potentielle offensive dans le nord du pays.

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