Par le Dr Yehoshua Kalisky

La marine américaine a annoncé qu’elle développait un prototype d’arme basé sur des micro-ondes de haute puissance.

Elle prévoit d’utiliser ce système sur les navires de la Marine début 2026 et s’inscrit dans sa stratégie de développement de systèmes d’armes basés sur la projection d’énergie.

La technologie des micro-ondes a été utilisée pour la première fois pendant la Seconde Guerre mondiale pour les radars, puis dans des produits de consommation tels que les fours à micro-ondes.

L’objectif du développement d’un système d’armes doté d’un puissant émetteur micro-ondes est de contrer les menaces aériennes, principalement les véhicules aériens sans pilote (VNU).

Des armes basées sur la projection d’énergie ont été développées en combinant les technologies laser et micro-ondes pour créer des systèmes de défense complémentaires.

Alors que les lasers cherchent à endommager les roquettes ou les missiles en ciblant des zones sensibles spécifiques, les armes à micro-ondes attaquent et causent des dommages irréversibles aux composants électroniques de la cible.

Ce mécanisme est efficace contre les véhicules aériens sans pilote, les drones, les missiles balistiques de précision, les missiles de croisière et même les missiles de croisière hypersoniques.

Par rapport au faisceau laser, les armes à micro-ondes présentent des avantages opérationnels significatifs.

Ce sont des armes simples et économiques, dotées d’une large portée opérationnelle et capables d’atteindre rapidement plusieurs cibles.

Le faisceau micro-ondes se déplace à la vitesse de la lumière, mais contrairement au faisceau laser, il est large et diffus, ce qui lui permet d’atteindre de nombreuses cibles.

Le faisceau n’est pas affecté par les conditions environnementales et peut fonctionner sur de longues distances.

Avec suffisamment de puissance, il peut endommager les composants cibles critiques.

Cette technologie présente une solution prometteuse pour protéger les navires contre les drones et les missiles balistiques dans un avenir proche.

Source : INSS – Institut d’études de sécurité nationale