Le Festival de Cannes 2024, 77ᵉ édition, se déroule du 14 au 25 mai 2024 au Palais des festivals, à Cannes. C’est le festival de cinéma le plus important au monde.
Jeudi, le pavillon israélien a été inauguré lors du festival. L’installation d’une mezouza à l’entrée du pavillon a marqué les esprits. Le pavillon israélien a été maintenu, sous très haute surveillance, avec un filtrage sécuritaire drastique à l’entrée.
Avant de placer la mezouza, le directeur général du ministère de la Culture et des Sports, Kafir Cohen, a demandé d’offrir une prière pour la sécurité des personnes enlevées, retenues captives par le Hamas, et pour leur retour.
Il a invité les invités à chanter avec lui le chant de prière “אחינו כל בית ישראל” qui appelle Dieu à sauver tous les Juifs en captivité.
Que serait le Festival de Cannes sans des actes engagés et des actions sur le tapis rouge ? A l’heure où le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza embrase les campus et les réseaux sociaux, les stars présentes au 77e Festival de Cannes préfèrent afficher un soutien discret.
SELON FRANCE3 : « Le tapis rouge prend parfois des airs de vitrine politique.
Une broche pour Philippe Torreton.
Ruban jaune accroché à la veste, l’acteur Philippe Torreton a gravi les marches lors de la soirée d’ouverture. Un symbole en soutien aux personnes prises en otage par le Hamas le 7 octobre.
Une survivante de l’attaque du Hamas rend hommage aux otages israéliens.
Laura Blajman-Kadar, rescapée du massacre perpétré le 7 octobre dernier par les terroristes du Hamas en Israël est venue fouler le tapis rouge, avec une robe ornée de photos. Le monde a ainsi pu voir les visages d’otages encore détenus à Gaza. Une action sous l’écharpe #BringThemHome, « les ramener à la maison ».
Elle a avancé sur le tapis rouge vêtue d’un manteau avant de le retirer et d’apparaître sur les marches avec une robe jaune affichant des portraits d’otages israéliens.
La couleur jaune est le symbole de la solidarité avec les personnes toujours détenues à Gaza, mais aussi des rescapés des massacres et des parents endeuillés. Laura Blajman-Kadar a survécu aux attaques commises par le Hamas lors du festival de musique Tribe of Nova, à la lisière de la bande de
Gaza. Cette Franco-Israélienne en a tiré un récit, « Croire en la vie » (éd. Robert Laffont), publié en mars.
Le seul film israélien présenté cette année est le court-métrage d’Amit Vaknin, étudiante en cinéma à l’Université de Tel-Aviv. « It’s no time for pop » s’attache à une jeune femme qui refuse de prendre part à des festivités patriotiques.
Le pavillon israélien a été maintenu, sous très haute surveillance, avec un filtrage sécuritaire drastique à l’entrée.