Le bureau du procureur général de la Cour pénale internationale publie une déclaration ferme contre les informations selon lesquelles Jérusalem aurait menacé de prendre des mesures de représailles si la cour émettait des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens.

« Le bureau cherche à s’engager de manière constructive avec toutes les parties prenantes chaque fois qu’un tel dialogue est conforme à son mandat en vertu du Statut de Rome d’agir de manière indépendante et impartiale », a déclaré le procureur de la CPI, Karim Khan, dans un communiqué.

« Cette indépendance et cette impartialité sont toutefois mises à mal lorsque des individus menacent de riposter… si le bureau, dans l’accomplissement de son mandat, prend des décisions sur des enquêtes ou des affaires relevant de sa compétence », ajoute-t-il, exigeant que « toute tentative d’entraver, d’intimider » ou influencer indûment ses fonctionnaires cessent immédiatement.

Cette déclaration fait suite à un article du site d’information Axios plus tôt ce matin selon lequel un groupe de sénateurs républicains et démocrates a tenu une réunion virtuelle avec de hauts responsables de la CPI cette semaine, dans le but de dissuader la cour d’ordonner des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre. Benjamin Netanyahou.

Gabriel Attal

RADIO J.

Partager :