28 avril 1945 : Exécution de Mussolini.
Le 28 avril 1945, trois jours après l’ordre d’insurrection générale lancé par les partisans antifascistes, Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci sont exécutés par des résistants italiens sur l’ordre du chef communiste Walter Audisio.
Leurs cadavres sont pendus par les pieds à une poutre et exposés aux quolibets de la foule, dans une station service de la piazzale Loreto, à Milan, jusqu’à l’intervention d’officiers alliés. Deux jours plus tard, Hitler et sa maîtresse se suicideront dans leur bunker pour échapper à un sort comparable.
LES JUIFS.
LE MONDE. « Sur le pavement, non loin des balcons de l’hôtel de ville et à côté de la colonne portant une statue de l’empereur Charles VI, une discrète plaque commémorative, et ces mots, inscrits en italien et en hébreu : « Le 18 septembre 1938, Mussolini a choisi cette place pour annoncer la promulgation des lois raciales antijuives. »
C’est précisément ici, face à la mer, que Benito Mussolini a livré le discours le plus lourd de conséquences de sa carrière, proclamant la nécessité d’« une claire, sévère conscience raciale, qui établisse non seulement des différences, mais aussi de légitimes supériorités ».
Qualifiant les juifs d’« ennemis irréconciliables » du fascisme, il annonce alors le lancement de mesures qui, en quelques jours, condamneront les Italiens de confession juive à subir une série de discriminations : interdiction des mariages mixtes, exclusion de l’administration et de toute une série de professions (dont le journalisme), déchéance de nationalité… Bref, la mort sociale.