Série « Kibboutz et Innovation » N°16.

Depuis plusieurs jours, Israël Valley consacre tout un cycle d’articles sur les kibboutz et leurs réalisations, mais il faut aussi évoquer les « moshav » qui constituent un type unique de village coopératif d’agriculteurs inventé en Israël au début du 20ème siècle.

Contrairement aux kibboutz plus communautaires, les membres du moshav conservent un degré relativement élevé d’autonomie économique, mais ils partagent divers éléments d’assistance mutuelle.

Par exemple, créé comme premier moshav en 1921, Nahalal est un exemple extraordinaire de planification rurale basée sur une vision et une idéologie.

Le village s’articule autour d’un axe circulaire, avec les maisons d’agriculteurs rassemblées autour d’une « table ronde » virtuelle démontrant l’égalité et la solidarité collective. Les bâtiments publics sont concentrés à l’intérieur du cercle intérieur, tandis que les champs agricoles s’étendent dans toutes les directions comme les rayons du soleil. Diverses sources d’eau sont utilisées pour irriguer les différents champs.

Si les kibboutzim ont dû être soutenus financièrement par les différents gouvernements israéliens et par la société civile pour atténuer leurs problèmes financiers et de ressources, ils ont finalement dû adopter des incitations du marché, des droits de propriété élargis, l’éducation privée des enfants et d’autres institutions « capitalistes » pour survivre. En revanche, les « moshavim » israéliens ont connu bien plus de succès  et leur modèle, mélange de propriétés privées et d’équipements et installations communales, comme par exemple les écoles.

Mais en matière de boutade, on peut dire que le kibboutz a de meilleures relations publiques que les moshavim, car si partout dans le monde, les gens ont entendu parler des kibboutzim, pratiquement personne en dehors d’Israël ne sait ce qu’est un moshav, à l’exception des spécialistes de la propriété.

Source : Israeli Missions around the world & Israël Valley

 

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