AMBASSADE D’ISRAEL A PARIS. C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de notre ami Gil Taïeb. Gil était connu pour son solide engagement associatif dans la vie juive et pour son soutien indéfectible à Israël. Vice président du FSJU – Fonds Social Juif Unifié et du CRIF, ancien président de la campagne nationale pour la Tsédaka, Président de l’association ASI Keren Or et Président Fondateur du festival Onze Bouge… toute sa vie il aura lutté contre le fléau de l’antisémitisme avec force et justesse. Gil était également un fervent sioniste. Profondément attaché à Israël, il savait défendre son pays de cœur avec diplomatie et courage. Toutes nos pensées se tournent vers sa femme Karen Taieb et sa famille. Que sa mémoire soit bénie.
LE PLUS. CRIF. Le CRIF annonce la mort de son vice-président, Gil Taieb, à l’âge de 66 ans.
Le vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France avait également fondé l’association de soutien à Israël. Il était marié à Karen Taieb, adjointe à la mairie de Paris en charge du Patrimoine.
Par Le Parisien avec AFP
Sa mémoire est saluée. Le vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Gil Taieb est décédé à l’âge de 66 ans, a annoncé l’institution tard lundi soir, saluant un « infatigable militant, fervent défenseur d’Israël et de la communauté juive ». « C’est une immense perte pour la communauté juive et ses institutions. Sa disparition laisse un immense vide », a indiqué le Crif sur ses réseaux sociaux.
Son épouse, Karen Taieb, adjointe à la mairie de Paris en charge du Patrimoine, a également eu un mot pour son mari sur le réseau social X, décrivant une « vie d’inséparables » et le « bonheur d’être toujours ensemble à chaque instant de notre vie ».
Les réactions sont nombreuses depuis l’annonce du décès de Gil Taieb. « Engagé, charismatique, courageux et bienveillant, il n’a jamais abandonné le sourire qu’il arborait toujours, jusque dans les derniers instants du combat qu’il a mené contre la maladie », selon le président du Crif, Yonathan Arfi. Sa mémoire a également été saluée par le Fonds social juif unifié (FSJU) dont il était le vice-président et qui s’est dit « dévasté ». L’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, a de son côté salué un « ami et un frère », qu’il connaissait depuis « plus de vingt ans ».
L’ancien ministre de l’Europe Clément Beaune a loué pour sa part son « énergie » qui « impressionnait et rassurait ». Gil Taieb « a fait de sa vie une lutte personnelle et collective contre l’antisémitisme qui ronge toujours notre société », a réagi de son côté l’adjoint socialiste à la mairie de Paris, Jean-Luc Romero.
LE PLUS. HASSIDOUT.
Barouh Dayan Haemet : Gil Taieb, une vie d’engagement au service de la communauté, nous a quitté le 8 Nissan 5784
C’est avec une profonde émotion et une immense tristesse que nous avons appris le décès de Gil Taieb, survenu dans la nuit du 15 avril 2024 (8 Nissan 5784). Figure incontournable de la communauté juive française, vice-président du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) et du FSJU (Fonds Social Juif Unifié), Gil Taieb était aussi un grand ami du Beth Loubavitch, avec lequel il entretenait des liens étroits et chaleureux.
Né en 1957 en Tunisie, Gil Taieb a très tôt fait preuve d’un sens aigu du militantisme. Dès le lycée, il s’investit dans le combat pour la libération des Juifs d’URSS, en tant que responsable du comité « Liberté pour les Juifs d’URSS ». Durant ses études à la faculté dentaire de Paris, il fonde la section étudiante de la fraternité Alpha Oméga, une confrérie internationale de dentistes juifs. Ces expériences fondatrices marqueront à jamais son parcours, faisant de lui un acteur incontournable de la vie communautaire.
Mais c’est avec la création de l’Association de Soutien en Israël (ASI France), en 1990, que Gil Taieb donnera toute la mesure de son engagement. À la tête de cette organisation apolitique, il orchestre des actions sociales d’envergure en faveur de la jeunesse et des familles défavorisées en Israël. L’opération « Lunettes », qu’il met sur pied, mobilise chaque année une centaine de bénévoles pour réaliser près de 4000 consultations ophtalmologiques et distribuer autant de paires de lunettes neuves aux plus démunis, sans distinction d’origine. Un exemple parmi tant d’autres de sa générosité et de son sens du partage.
Homme d’institutions, Gil Taieb a également marqué de son empreinte le Consistoire de Paris, dont il a été le porte-parole puis le vice-président, ainsi que le FSJU, où il a assumé avec brio la présidence de l’Appel national pour la tsédaka et la responsabilité de l’action sociale. Son engagement sans faille lui a valu le respect et l’admiration de tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route.
Co-organisateur des Journées de l’amitié France-Israël et initiateur de la « Journée Israël, je t’aime », Gil Taieb a toujours œuvré pour renforcer les liens entre la communauté juive française et l’État hébreu. Son attachement à Israël, terre de ses ancêtres, était profond et sincère.
Le décès de Gil Taieb laisse un grand vide dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu et aimé. Mais son héritage, lui, est immense. Par son exemple, son abnégation et son sens du devoir, il a montré la voie à suivre aux jeunes générations. Il a rappelé que l’engagement, loin d’être un vain mot, est une exigence de tous les instants, un combat qui ne connaît pas de répit. Et que c’est dans le service aux autres que l’existence trouve son sens le plus élevé.
Aujourd’hui, la communauté juive française pleure un de ses plus grands serviteurs. Mais elle sait aussi que l’esprit de Gil Taieb continuera à l’inspirer et à la guider, comme un phare dans la nuit. Car les hommes de sa trempe ne meurent jamais vraiment. Ils vivent à travers les valeurs qu’ils ont incarnées, les actions qu’ils ont menées, les vies qu’ils ont touchées.
Gil Taieb, par son parcours lumineux, restera à jamais une figure tutélaire du judaïsme français. Un exemple pour tous ceux qui aspirent à marcher dans ses pas, à faire de leur vie un engagement au service des autres et de l’idéal. Sa mémoire sera bénie, et son héritage chéri et perpétué. Car c’est ainsi que les grands hommes survivent à l’épreuve du temps : dans le cœur et les actes de ceux qui s’inspirent de leur exemple.
Puisse la mémoire de Gil Taieb être une bénédiction pour tous ceux qui l’ont connu, aimé et admiré. Et puissent ses valeurs de générosité, de solidarité et de dévouement continuer à guider la communauté juive française, aujourd’hui et pour les générations à venir. C’est le plus bel hommage que nous puissions rendre à cet homme d’exception, qui a fait de sa vie un don au service des autres.
Le décès de Gil Taieb est une perte immense, mais son héritage est éternel. Il nous appartient désormais de le faire fructifier, pour que sa lumière continue à briller, toujours plus fort, toujours plus loin. C’est ainsi que nous honorerons sa mémoire, et que nous lui dirons, avec respect et gratitude : merci, Gil Taieb. Merci pour tout ce que vous avez fait, pour tout ce que vous avez été. Votre exemple nous inspirera à jamais.
Que son âme soit liée dans le faisceau des vivants, et que sa mémoire soit une bénédiction pour tous ceux qui chérissent son souvenir. La communauté juive française, orpheline d’un de ses plus grands serviteurs, s’engage à perpétuer son héritage de fraternité, de solidarité et d’engagement. Car c’est ainsi, et seulement ainsi, que nous pourrons rendre à Gil Taieb l’hommage qu’il mérite : en faisant vivre, chaque jour, les valeurs qui ont guidé son existence.
Adieu, Gil Taieb. Et merci, du fond du cœur, pour tout ce que vous avez apporté à notre communauté et à l’humanité tout entière. Votre souvenir restera à jamais gravé dans nos mémoires et dans nos cœurs.
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AMBASSADE D’ISRAEL A PARIS. C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de notre ami Gil Taïeb. Gil était connu pour son solide engagement associatif dans la vie juive et pour son soutien indéfectible à Israël. Vice président du FSJU – Fonds Social Juif Unifié et du CRIF, ancien président de la campagne nationale pour la Tsédaka, Président de l’association ASI Keren Or et Président Fondateur du festival Onze Bouge… toute sa vie il aura lutté contre le fléau de l’antisémitisme avec force et justesse. Gil était également un fervent sioniste. Profondément attaché à Israël, il savait défendre son pays de cœur avec diplomatie et courage. Toutes nos pensées se tournent vers sa femme Karen Taieb et sa famille. Que sa mémoire soit bénie.
Le vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France avait également fondé l’association de soutien à Israël. Il était marié à Karen Taieb, adjointe à la mairie de Paris en charge du Patrimoine.
Par Le Parisien avec AFP
Sa mémoire est saluée. Le vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Gil Taieb est décédé à l’âge de 66 ans, a annoncé l’institution tard lundi soir, saluant un « infatigable militant, fervent défenseur d’Israël et de la communauté juive ». « C’est une immense perte pour la communauté juive et ses institutions. Sa disparition laisse un immense vide », a indiqué le Crif sur ses réseaux sociaux.
Son épouse, Karen Taieb, adjointe à la mairie de Paris en charge du Patrimoine, a également eu un mot pour son mari sur le réseau social X, décrivant une « vie d’inséparables » et le « bonheur d’être toujours ensemble à chaque instant de notre vie ».
Les réactions sont nombreuses depuis l’annonce du décès de Gil Taieb. « Engagé, charismatique, courageux et bienveillant, il n’a jamais abandonné le sourire qu’il arborait toujours, jusque dans les derniers instants du combat qu’il a mené contre la maladie », selon le président du Crif, Yonathan Arfi. Sa mémoire a également été saluée par le Fonds social juif unifié (FSJU) dont il était le vice-président et qui s’est dit « dévasté ». L’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, a de son côté salué un « ami et un frère », qu’il connaissait depuis « plus de vingt ans ».
L’ancien ministre de l’Europe Clément Beaune a loué pour sa part son « énergie » qui « impressionnait et rassurait ». Gil Taieb « a fait de sa vie une lutte personnelle et collective contre l’antisémitisme qui ronge toujours notre société », a réagi de son côté l’adjoint socialiste à la mairie de Paris, Jean-Luc Romero.
LE PLUS. HASSIDOUT.
Barouh Dayan Haemet : Gil Taieb, une vie d’engagement au service de la communauté, nous a quitté le 8 Nissan 5784
par hassidout | 16 Avr, 2024 – 8 Nisan 5784 | BAROUH DAYAN HAEMET |
C’est avec une profonde émotion et une immense tristesse que nous avons appris le décès de Gil Taieb, survenu dans la nuit du 15 avril 2024 (8 Nissan 5784). Figure incontournable de la communauté juive française, vice-président du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) et du FSJU (Fonds Social Juif Unifié), Gil Taieb était aussi un grand ami du Beth Loubavitch, avec lequel il entretenait des liens étroits et chaleureux.
Né en 1957 en Tunisie, Gil Taieb a très tôt fait preuve d’un sens aigu du militantisme. Dès le lycée, il s’investit dans le combat pour la libération des Juifs d’URSS, en tant que responsable du comité « Liberté pour les Juifs d’URSS ». Durant ses études à la faculté dentaire de Paris, il fonde la section étudiante de la fraternité Alpha Oméga, une confrérie internationale de dentistes juifs. Ces expériences fondatrices marqueront à jamais son parcours, faisant de lui un acteur incontournable de la vie communautaire.
Mais c’est avec la création de l’Association de Soutien en Israël (ASI France), en 1990, que Gil Taieb donnera toute la mesure de son engagement. À la tête de cette organisation apolitique, il orchestre des actions sociales d’envergure en faveur de la jeunesse et des familles défavorisées en Israël. L’opération « Lunettes », qu’il met sur pied, mobilise chaque année une centaine de bénévoles pour réaliser près de 4000 consultations ophtalmologiques et distribuer autant de paires de lunettes neuves aux plus démunis, sans distinction d’origine. Un exemple parmi tant d’autres de sa générosité et de son sens du partage.
Homme d’institutions, Gil Taieb a également marqué de son empreinte le Consistoire de Paris, dont il a été le porte-parole puis le vice-président, ainsi que le FSJU, où il a assumé avec brio la présidence de l’Appel national pour la tsédaka et la responsabilité de l’action sociale. Son engagement sans faille lui a valu le respect et l’admiration de tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route.
Co-organisateur des Journées de l’amitié France-Israël et initiateur de la « Journée Israël, je t’aime », Gil Taieb a toujours œuvré pour renforcer les liens entre la communauté juive française et l’État hébreu. Son attachement à Israël, terre de ses ancêtres, était profond et sincère.
Le décès de Gil Taieb laisse un grand vide dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu et aimé. Mais son héritage, lui, est immense. Par son exemple, son abnégation et son sens du devoir, il a montré la voie à suivre aux jeunes générations. Il a rappelé que l’engagement, loin d’être un vain mot, est une exigence de tous les instants, un combat qui ne connaît pas de répit. Et que c’est dans le service aux autres que l’existence trouve son sens le plus élevé.
Aujourd’hui, la communauté juive française pleure un de ses plus grands serviteurs. Mais elle sait aussi que l’esprit de Gil Taieb continuera à l’inspirer et à la guider, comme un phare dans la nuit. Car les hommes de sa trempe ne meurent jamais vraiment. Ils vivent à travers les valeurs qu’ils ont incarnées, les actions qu’ils ont menées, les vies qu’ils ont touchées.
Gil Taieb, par son parcours lumineux, restera à jamais une figure tutélaire du judaïsme français. Un exemple pour tous ceux qui aspirent à marcher dans ses pas, à faire de leur vie un engagement au service des autres et de l’idéal. Sa mémoire sera bénie, et son héritage chéri et perpétué. Car c’est ainsi que les grands hommes survivent à l’épreuve du temps : dans le cœur et les actes de ceux qui s’inspirent de leur exemple.
Puisse la mémoire de Gil Taieb être une bénédiction pour tous ceux qui l’ont connu, aimé et admiré. Et puissent ses valeurs de générosité, de solidarité et de dévouement continuer à guider la communauté juive française, aujourd’hui et pour les générations à venir. C’est le plus bel hommage que nous puissions rendre à cet homme d’exception, qui a fait de sa vie un don au service des autres.
Le décès de Gil Taieb est une perte immense, mais son héritage est éternel. Il nous appartient désormais de le faire fructifier, pour que sa lumière continue à briller, toujours plus fort, toujours plus loin. C’est ainsi que nous honorerons sa mémoire, et que nous lui dirons, avec respect et gratitude : merci, Gil Taieb. Merci pour tout ce que vous avez fait, pour tout ce que vous avez été. Votre exemple nous inspirera à jamais.
Que son âme soit liée dans le faisceau des vivants, et que sa mémoire soit une bénédiction pour tous ceux qui chérissent son souvenir. La communauté juive française, orpheline d’un de ses plus grands serviteurs, s’engage à perpétuer son héritage de fraternité, de solidarité et d’engagement. Car c’est ainsi, et seulement ainsi, que nous pourrons rendre à Gil Taieb l’hommage qu’il mérite : en faisant vivre, chaque jour, les valeurs qui ont guidé son existence.
Adieu, Gil Taieb. Et merci, du fond du cœur, pour tout ce que vous avez apporté à notre communauté et à l’humanité tout entière. Votre souvenir restera à jamais gravé dans nos mémoires et dans nos cœurs.