Lorsque le conflit entre Israël et le Hamas a éclaté en octobre 2023, ce sont des milliards de shekels et des dizaines de milliers de volontaires issus de la diaspora juive mondiale qui ont afflué pour épauler l’État hébreu. Un élan de solidarité d’une ampleur rarement vue, révélé dans un rapport du ministère israélien de la Diaspora.

Selon ce document, pas moins de 5 milliards de shekels (1,41 milliard de dollars) en dons et près de 60.000 bénévoles ont été mobilisés à travers le monde entre octobre 2023 et février 2024. Une mobilisation financière et humaine massive, preuve du lien indéfectible unissant Israël à sa diaspora en période de crise.

Sur le volet financier, ce sont les Fédérations juives d’Amérique du Nord (JFNA) qui se sont illustrées, à l’origine de la moitié des contributions collectées. Viennent ensuite les dons des grandes fédérations locales comme celles de New York (73 millions de dollars), Chicago et Toronto (50 millions chacune).

Autre modalité ayant permis de lever des fonds considérables : le financement participatif, qui a rapporté 91,5 millions de dollars selon les estimations officielles. Des sommes substantielles aussitôt réorientées vers les services d’urgence et de soins, les victimes du conflit ou encore l’aide aux populations évacuées.

Mais au-delà de l’élan de générosité, c’est surtout la déferlante de volontaires venus prêter main forte qui a marqué les esprits. Dès les premiers jours des hostilités, des milliers d’entre eux ont afflué des quatre coins du globe pour se porter au chevet d’Israël.

Agriculteurs aidés, réfugiés hébergés, soldats renforcés : ces bénévoles ont été un soutien précieux sur tous les fronts de la guerre. Un engagement universel rendu possible par la mobilisation d’organisations juives de renom comme Sar-El, Leket Israel ou encore Hashomer Hachadash.

Face à cette vague de soutiens indéfectibles, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenu à saluer « la solidarité des Juifs du monde entier, plus précieuse que toute contribution financière ». Selon lui, cette identification de la diaspora à la cause israélienne est la meilleure réponse face au fléau de « la maladie » de l’antisémitisme.

Ce vaste élan de solidarité souligne, une fois encore, les liens indissolubles unissant Israël et sa diaspora en temps de crise. Un rappel criant des responsabilités qui incombent à l’État hébreu pour garantir la sécurité de l’ensemble du peuple juif.

Jforum.fr

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