Gary Gensler, très connu en Israël car très cryptosceptique, malgré son scepticisme intact, le président de la Securities and Exchange Commission (SEC) n’a pas pu faire autrement que de donner un feu vert.
C’est une des ironies dont l’histoire a le secret. Gary Gensler, le président du gendarme américain des marchés financiers, restera comme l’homme ayant ouvert les portes de Wall Street au bitcoin.
Il est pourtant l’une des voix les plus dures contre le secteur des cryptomonnaies depuis son arrivée à la présidence de la Securities and Exchange Commission (SEC) en avril 2021.
«Bien que nous approuvions aujourd’hui la cotation et la négociation de certains produits d’investissement fondés sur le bitcoin, nous n’avons ni approuvé, ni soutenu le bitcoin» a-t-il bien pris soin de préciser en conclusion du communiqué détaillant la décision.
Malgré son scepticisme intact, Gary Gensler n’a pas pu faire autrement que de donner un feu vert. Entre 2018 et mars 2023, la SEC avait refusé à plus de 20 reprises des dossiers pour de tels produits d’investissement, adossés physiquement à une cryptomonnaie. Au nom de la protection des investisseurs, l’institution estimait la volatilité, les risques de manipulation.