La France ne prévoit pas de cesser ses ventes d’armes « marginales » vers Israël. C’est ce qui ressort d’une déclaration du ministère français des Affaires étrangères.

Lors de son point presse hebdomadaire, Christophe Lemoine, porte-parole adjoint de la Diplomatie française, a de nouveau été interrogé sur la question des ventes d’armes à Israël. Répondant à une interrogation sur l’utilisation éventuelle de ces armes dans le conflit de Gaza, il a fait état d’un « examen précis et minutieux en interministériel » régissant les exportations françaises.

Christophe Lemoine a insisté sur l’existence d’un dispositif de contrôle des ventes d’armes particulièrement « strict » en France. Ce processus implique un examen prenant en compte le « respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire » par le pays destinataire. Cette évaluation s’oriente également vers les conséquences potentielles « en termes de paix, de sécurité et de stabilité régionale », a-t-il souligné.

« Les exportations d’armes ne se font pas de manière rapide et inconsidérée », a affirmé le porte-parole, soulignant que la décision d’exporter se base sur des critères spécifiques définis par la législation internationale, y compris le traité sur le commerce des armes.

En ce qui concerne Israël, Christophe Lemoine a précisé que la France reste un partenaire « marginal », les exportations vers ce pays représentant « seulement 0,1% du total des exportations françaises de matériel de guerre » pour l’année 2022.

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