Des bonnes nouvelles sur le terrain financier, malgré la guerre et la baisse de la notation de crédit d’Israël par l’agence Moody’s.

En effet, la bourse de Tel Aviv a augmenté de 8% depuis l’annonce de la baisse de la notation d’Israël par Moody’s.

Le shekel, quant à lui, se renforce et a atteint son niveau le plus haut depuis 9 mois par rapport au dollar américain.

Le dollar est aujourd’hui à 3.56 shekels, du jamais vu depuis le mois de juin l’année dernière.

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le consommateur israélien et pour la Banque d’Israël, car un shekel fort contribue à maintenir l’inflation dans les limites de l’objectif de la Banque centrale (entre 1 et 3%).

LE PLUS.

Après la récente dégradation de la note souveraine d’Israël par Moody’s, l’agence de notation a également abaissé la note des cinq principales banques du pays, à savoir Leumi, Hapoalim, Mizrahi Tefahot, Discount et la Banque Internationale. Cette décision découle de l’affaiblissement de la capacité de l’État à soutenir pleinement les institutions financières en cas de crise.

La note des banques est passée de A2 à A3, ce qui reflète un changement technique plutôt qu’une défaillance fondamentale des banques elles-mêmes. En effet, les banques israéliennes sont généralement soutenues par l’État en cas de difficultés financières, mais cette capacité de soutien est désormais compromise en raison de la dégradation de la note souveraine du pays.

Moti Tsytrin, responsable des institutions financières chez Midrog, une agence de notation israélienne, a souligné que cette décision n’implique pas un affaiblissement de la solidité financière intrinsèque des banques. En effet, les banques maintiennent une solide position financière, avec une rentabilité élevée et des réserves importantes pour faire face aux pertes potentielles.

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