Les constructeurs européens planchent sur un Airbus de la voiture électrique. Selon des sources fiables d’IsraelValley, Israël sera très certainement impliqué dans l »Airbus Européen » de la voiture électrique.
SELON COURRIER INTERNATIONAL : « Face à la concurrence des véhicules électriques chinois bon marché, Volkswagen, Renault et Stellantis envisagent “l’impensable”, explique “Bloomberg.com”. Rapprochement, fusion, mutualisation des coûts… Toutes les hypothèses circulent pour sortir du marasme une industrie qui emploie 13 millions de personnes.
Volkswagen, Renault et Stellantis envisagent en ce moment l’impensable : se rapprocher de concurrents acharnés pour réduire les coûts de fabrication de leurs voitures électriques et parer ainsi aux dangers existentiels qui les menacent.
À l’heure où la concurrence chinoise et Tesla mettent en évidence le déficit de compétitivité des grands constructeurs européens, l’urgence de la situation saute aux yeux et le statu quo semble une option vouée à l’échec.
“Je suis parfaitement conscient qu’à l’avenir les entreprises qui ne sont pas aptes à résister à la concurrence chinoise se mettront elles-mêmes en difficulté”, confiait [le 15 février à Bloomberg Television] Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, groupe né de la fusion en 2021 de l’italien Fiat et du français PSA. Il avait déclaré plus tôt que l’industrie automobile européenne allait au-devant d’un “bain de sang” si elle ne s’adaptait pas.
Aiguillonnés par le ralentissement du taux d’adoption de l’électrique [en décembre 2023], les patrons du secteur planchent sur plusieurs options, de la mise en commun des ressources de recherche et développement à des regroupements transeuropéens afin de pouvoir tenir tête à la concurrence dans un contexte de branle-bas inédit pour le secteur. Les mois à venir seront décisifs.
Les ventes se tassent
Loin de supplanter la voiture à essence, les véhicules électriques devraient voir leurs ventes se tasser cette année, pour revenir aux chiffres de 2019, selon [le cabinet d’études] BloombergNEF. Un coup de frein inattendu qui ravive la concurrence entre les constructeurs. Même chez Tesla, ce ralentissement (qui s’est traduit par des remises tous azimuts) n’a pas été sans répercussions. La culbute de 20 % de l’action Tesla cette année lui aura coûté près de 150 milliards de dollars [138 milliards d’euros] de capitalisation boursière – c’est plus de deux fois la valeur de Volkswagen.
Parmi les vents contraires qui soufflent sur le secteur, citons l’abandon des subventions [à l’achat de voitures électriques] des États, la frilosité des sociétés de location devant l’explosion des coûts de réparation des véhicules électriques et la grogne croissante des consommateurs en réaction à des politiques climatiques qui grèvent leur portefeuille. Les élections aux États-Unis [au début de novembre] et en Europe [en juin] pourraient bien attiser ce désamour, à l’approche d’un tournant dans le secteur.
L’année 2025 verra un durcissement des normes concernant les émissions au sein de l’Union européenne [UE], ce qui signifie que les constructeurs vont devoir écouler davantage de voitures électriques, sous peine de se voir infliger de lourdes amendes. Dans le pire des cas (qui est peu probable), Volkswagen pourrait avoir à verser plus de 2 milliards d’euros de pénalités si le groupe ne parvient pas à réduire suffisamment les émissions de sa flotte, selon les calculs de Bloomberg fondés sur les données du constructeur et des organismes de régulation.
Des modèles souvent supérieurs et moins coûteux
À l’heure où les constructeurs européens se voient pressés de mettre les bouchées doubles sur l’électrique, leurs homologues chinois, épaulés par l’État, arrivent sur ce marché en perte de vitesse avec des modèles souvent supérieurs ».