Emission de Steve Nadjar. Demain, à 14h45 sur Radio J, une chronique spéciale en direct sur la présence de TotalEnergies dans l’Etat Hébreu. Nous allons commenter ce Tweet de Patrick Pouyanné :
« Patrick Pouyanné. @PPouyanne. Très heureux que #totalenergies s’associe 💪 à OSEG, Delek US, Eren Industries et d’autres pour lancer #NetZero Ventures, un 🇮🇱 nouvel incubateur d’innovation en technologies climatiques. Merci à l’#Israel Innovation Authority (IIA) @ISRLInnovation pour son grand soutien ! #énergie #innovation #startups »
Marianne : « TotalEnergies a réalisé 19,8 milliards d’euros de bénéfices en 2023, a annoncé le géant pétrolier français début février. En dépit d’investissements dans le renouvelable, la multinationale a notamment misé sur le gaz naturel liquéfié, qui lui a permis de maintenir une bonne santé économique.
TotalEnergies a dégagé en 2023 un bénéfice net de 21,4 milliards de dollars (19,8 milliards d’euros), un nouveau record après son résultat historique de l’année hors norme 2022. Malgré un contexte déprimé pour les prix du gaz et du pétrole, la quatrième major mondiale a amélioré son bénéfice net de 4 % par rapport à 2022, grâce à la « croissance des hydrocarbures, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL) et de l’électricité », a souligné le 7 février son PDG, Patrick Pouyanné, dans le communiqué des résultats de l’entreprise.
Ce bilan est cependant en deçà des prévisions des analystes, qui attendaient entre 21 et 22 milliards d’euros de bénéfice net. Le bénéfice ajusté, l’indicateur de référence pour les investisseurs, a, lui, reculé de 36 % à 23,2 milliards de dollars, par rapport à 2022, en raison de son retrait de ses activités en Russie.
Miser sur le gaz naturel liquéfié.
Le groupe a certes opéré une diversification dans l’électricité renouvelable. Mais il reste très critiqué pour la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles, néfastes pour le climat. En 2023, TotalEnergies a notamment annoncé des projets ou acquisitions en Namibie, au Suriname et au Brésil, et il s’est renforcé aux États-Unis dans le gaz liquéfié (GNL), une énergie très convoitée par l’Europe qui cherche à remplacer le gaz russe. « On est quand même durablement lié à l’importation de gaz naturel liquéfié en Europe », affirmait mi-janvier Patrick Pouyanné, à la tête du groupe qui revendique la place de troisième acteur mondial du GNL.
En septembre, le groupe s’était encore attiré les critiques en annonçant vouloir augmenter sa production d’hydrocarbures de 2 à 3 % par an dans les cinq prochaines années, tandis que plusieurs pétroliers comme Enel, Shell et BP ont annoncé en 2023 une révision en baisse de certains de leurs objectifs de transition énergétique ».