Le « globish », cet anglais bricolé et taillé pour la mondialisation passe très bien en Israël, pas en France.

Par |2024-02-20T06:52:08+01:0020 Fév 2024|Catégories : Non classé|

Le « globish », cet anglais bricolé et taillé pour la mondialisation, est hyper-présent en Israël. Personne n’est heurté par le globish en Israël. En France, du changement…

Selon Marianne : « Le 1er janvier dernier, HSBC France a cédé sa place au Crédit commercial de France, après son rachat par l’Américain Cerberus. Ce fonds de pension a renoué avec un nom centenaire… supprimé en 2005 par HSBC. Mais il ne suffit pas d’aimer sa langue pour aimer la France. Car la question de l’emploi demeure.

La devanture a changé. Fini les lettres « HSBC » et la couleur rouge de la banque originaire de Hong-Kong. Place à trois lettres bleu marine : « CCF » pour « Crédit commercial de France ». Depuis le 1er janvier 2024, l’antenne française dédiée aux particuliers de HSBC n’est plus. Une transformation qui a l’allure du retour de la francophonie, contre le « franglais » des écoles de commerce et de la finance, voire pire, contre le « globish », cet anglais bricolé et taillé pour la mondialisation.

Le « nouveau » CCF en a même fait un argument commercial, se rêvant « la banque française patrimoniale à taille humaine », lit-on sur son site Internet. Le communiqué de presse de lancement va un cran plus loin dans la fanfare nationale. Il fait directement référence au passé centenaire de l’établissement. « Acteur emblématique du paysage bancaire créé en 1917 », le CCF est « toujours ancré dans la mémoire collective des Français ». Les ficelles sont grosses. Mais il n’empêche : en déterrant avec ce nom, on renoue avec un pan de l’histoire économique du pays. Reste plus qu’à y être fidèle ».

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