Un emprunt de 6 milliards de dollars (5,58 milliards d’euros) aurait été conclu discrètement à Wall Street après le 7 octobre, un placement privé en euros, yens et dollars souscrit en partie par Goldman Sachs Group Inc.

En cas de problème sur les marchés, la Réserve fédérale, la banque centrale américaine, pourrait alimenter directement en liquidités les grandes banques israéliennes comme elle l’a fait en 2008, avec les grands établissements de quelque quinze pays, quand les marchés ont cessé de fonctionner du fait de la crise.

En réalité, Israël peut autofinancer la guerre avec ses propres ressources et l’aide américaine. « Nous sommes à même de financer l’État d’Israël y compris dans les scénarios les plus extrêmes », estime Yali Rothenberg, technocrate en chef du ministère des finances.

Leader Capital Markets, le principal conseiller fiscal du pays, estime à 48 milliards de dollars (44,66 milliards d’euros) les besoins de financement israéliens en 2023-2024, dont les États-Unis supporteraient le tiers sous forme de livraisons de matériel militaire.

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