La guerre déclenchée à la suite de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 avait cueilli à froid une économie israélienne qui était en forme :
une croissance à plus de 3 % l’an,
une inflation contenue malgré tout à 3,7 %,
un taux de chômage à 3,2 %,
et une balance des paiements courants excédentaire de 4,2 % du produit intérieur brut (PIB) qui était la plus élevée du Proche-Orient avec celle de l’Arabie saoudite.
Plusieurs mois après, la constatation d’Amir Yaron, gouverneur de la banque centrale, la Banque d’Israël (BOI), parlant « d’un choc majeur » se vérifie tous les jours.
Boutiques cadenassées, chantiers arrêtés, bars désertés, un restaurant sur trois fermés à Tel-Aviv, les dizaines de milliers d’Israéliens déplacés (du nord comme du sud), disparition des touristes européens et américains, exode de 300 000 Israéliens détenteurs d’un passeport étranger.