Ce lundi matin, la chronique hightech de Radio J. « Moody’s va prochainement baisser la note de crédit d’Israël ».

C’est sous ce titre que i24News avait annoncé les changements à venir. En fait on saura très vite ce qu’il en est. IsraelValley, qui a interrogé ce jeudi des personnalités de premier plan à la Bourse de Tel-Aviv, n’est pas très optimiste.

La conséquence principale en sera l’augmentation des taux d’intérêt sur les prêts dans le monde pour le gouvernement, les entreprises et les ménages

Une enseigne de Moody's Corp. à New York

Selon i24News : « La grande agence internationale de notation de crédit, Moody’s, envisage de baisser prochainement la note d’Israël, a révélé le site Ynet. La conséquence principale en sera l’augmentation des taux d’intérêt sur les prêts dans le monde pour le gouvernement israélien, les entreprises israéliennes et les ménages. Le taux d’intérêt sur les prêts a déjà récemment grimpé, passant de moins de 5,5% avant la guerre à environ 7% récemment. Les acteurs internationaux ont déjà pris en compte la possibilité d’une réduction prochaine de la note de crédit d’Israël.

Selon les prévisions, l’agence publiera bientôt un rapport spécial et négatif qui inclura des critiques sur la façon dont le gouvernement gère le très grand déficit budgétaire de l’État et la crainte d’une augmentation de la dette d’Israël de près de 60% à environ 68% du PIB en peu de temps, en raison des actions insuffisantes du gouvernement israélien pour réduire le déficit et en raison de l’inquiétude quant à un départ significatif de grandes entreprises d’Israël

Au cours des derniers jours, les dirigeants de Moody’s ont rencontré des hauts responsables de l’économie israélienne et ont examiné la stabilité de l’économie en temps de guerre. Les économistes ont été impressionnés qu’il n’y ait pas de crainte pour la stabilité économique d’Israël à court terme, mais ils ont compris qu’il y avait un grave problème de manque de traitement approprié et suffisant du gouvernement du déficit qui devrait atteindre 6,6% cette année et des actions entreprises pour réduire les dommages à l’économie dus au coût de la guerre, qui atteint selon les rapports de la Banque d’Israël 255 milliards de shekels, représentant presque la moitié du budget de l’État d’Israël pour toute l’année 2024, qui sera selon la décision du gouvernement de la semaine dernière de 582 milliards de shekels, le plus grand de l’histoire de l’État ».

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