Bill Ackman et son épouse Neri Oxman achètent 5 % de la Bourse de Tel Aviv pour 17 millions de dollars
Le milliardaire juif et son épouse israélienne réalisent leur premier investissement en Israël depuis le début de la guerre avec le Hamas.
Le milliardaire juif Bill Ackman et son épouse israélienne Neri Oxman ont acheté 4,9 % de la bourse de Tel Aviv pour environ 17 millions de dollars. Il s’agit du premier investissement majeur d’Ackman dans le pays depuis que le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre et que la guerre à Gaza a éclaté.
La Bourse de Tel Aviv a annoncé avoir vendu une participation totale de 18,5 % à un groupe d’investisseurs étrangers et locaux pour 242 millions de shekels (environ 64 millions de dollars). Ackman et Oxman étaient les seuls nommés. Les actions étaient auparavant détenues par les banques israéliennes Bank Hapoalim, Mizrahi Tefahot et la Première Banque internationale d’Israël.
LE PLUS. Bill Ackman, né le 11 mai 1966, est un investisseur et philanthrope américain. Il est célèbre pour avoir misé un milliard de dollars, via une vente à découvert, contre le titre Herbalife en 2012, accusant la société d’être une gigantesque pyramide de Ponzi.
Bill Ackman critique vivement la prestation de la présidente de l’université d’Harvard, Claudine Gay, devant la Chambre des représentants le 5 décembre 2023, et désormais accusée d’antisémitisme : « Réduire le nombre de candidats sur la base de critères de race, de sexe ou d’orientation sexuelle n’est pas la bonne approche pour identifier les meilleurs dirigeants pour nos universités les plus prestigieuses. Et ce n’est pas non plus une bonne chose pour ceux qui se voient attribuer le poste de président et qui se retrouvent dans un rôle qu’ils n’auraient probablement pas obtenu s’ils n’avaient pas eu un gros doigt sur la balance ».
Il a aussi critiqué la présidente d’Harvard pour avoir plagié des passages de ses papiers de recherche. Il l’accuse en outre d’avoir été nommée présidente de Harvard en ayant une quantité d’articles de recherches publiées bien trop faible. Enfin, l’une des dernières critiques qu’il a formulé à l’encontre de Claudine Gay est l’erreur statistique potentielle invalidant son travail de thèse de 2001, dont elle a refusé de partager les données pour vérification.