Conséquence directe de la guerre en cours, la Banque d’Israël prévoit un net ralentissement de la croissance pour l’année à venir.
Son gouverneur, le professeur Amir Yaron, a présenté ce lundi à la commission des finances du Parlement des prévisions de croissance de 2 % en 2024.
Un chiffre similaire à la croissance en 2023. Celle-ci devrait toutefois nettement remonter en 2025, à condition que le conflit « diminue significativement en intensité lors du premier trimestre de 2024 », a-t-il souligné. A titre de comparaison, le taux de croissance israélienne était de 6,5 % en 2022 et 8,1 % en 2021, soit la plus forte croissance du pays en 21 ans.
Le gouverneur estime par ailleurs que l’inflation va continuer à se modérer, même s’il admet que la prudence est de mise sur ce point, notamment en raison de la situation sécuritaire très incertaine dans le nord.
Le Gouverneur de la Banque d’Israël a également indiqué que les dépenses liées directement à la guerre au cours des années 2023-2025, incluant les indemnisations et autres dépenses civiles s’élèveront à environ 215 milliards de shekels (52 milliards d’euros). Il table en outre sur une perte de recettes fiscales de 40 milliards de shekels (9,7 milliards d’euros). D’après ses estimations, le coût total de la guerre s’élèvera donc à environ 255 milliards de shekels (62 milliards d’euros).
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