Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi deux transporteurs maritimes pour leur soutien financier aux rebelles houthis, qui lancent des attaques contre des bateaux commerciaux en mer Rouge, et alors que Washington et Londres ont mené dans la nuit des frappes au Yémen.

Ces entreprises, Cielo Maritime basée à Hong Kong, et Global Tech Marine Services des Emirats arabes unis, transportent « des produits iraniens pour le compte » des Gardiens de la révolution islamique, indique le département américain au Trésor dans un communiqué.

« Les revenus de la vente de matières premières soutiennent les houthis et leurs attaques contre le transport maritime international dans la mer Rouge et le golfe d’Aden », est-il précisé et quatre navires, qui appartiennent ou sont gérés par ces entreprises, sont également visés par ces sanctions américaines.

« Les États-Unis continuent de prendre des mesures contre les réseaux financiers iraniens illicites qui financent les houthis et facilitent leurs attaques », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, cité dans le communiqué. « Avec nos alliés et partenaires, nous prendrons toutes les mesures disponibles pour mettre fin aux activités déstabilisatrices des houthis et à leurs menaces pour le commerce mondial », a-t-il ajouté.

Washington cible une nouvelle fois, avec ces sanctions, le réseau de Sa’id al-Jamal, intermédiaire financier houthi, et qui fait lui-même l’objet de sanctions américaines depuis juin 2021 et qui se livre à diverses activités commerciales impliquant la vente de produits iraniens afin de générer des revenus pour les houthis et la Force Qods, la branche des opérations extérieures du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran.

Début décembre, les Etats-Unis avaient déjà imposé des sanctions économiques à treize personnes et entités accusées d’avoir transféré des dizaines de millions de dollars de devises étrangères issues de la vente de produits iraniens, aux rebelles houthis du Yémen, et faisant partie du réseau de Sa’id al-Jamal.

Ces sanctions économiques impliquent le gel des avoirs aux États-Unis de ces entreprises et des entités qu’ils y possèdent, en totalité ou partiellement, et il leur est également interdit de procéder à des échanges commerciaux vers ou depuis le pays.

Source : L’Orient – Le Jour (résumé par Israël Valley)

 

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