Gérard Depardieu s’est rendu à plusieurs reprises en Israël, notamment pour le tournage du film « Hello Goodbye », sorti en 2008, avec Fanny Ardant, qui suit la vie d’un couple juif qui creuse son identité, ses racines et sa judéité.

En 2017, toujours avec Fanny Ardant, il avait joué à Tel Aviv deux représentations de « La Musica deuxième » de Marguerite Duras. L’année suivante, il avait joué dans la comédie « Love Letters » à Haïfa et Tel Aviv avec Isabelle Adjani.

Outre les religions, Gérard Depardieu, qui se dit « citoyen du monde », collectionne les nationalités : il possède ou dit souhaiter posséder plusieurs passeports, dont celui de la France, de la Russie, de l’Algérie, de la Turquie. N’étant pas juif il y a (très!) peu de chances qu’il devienne un jour israélien! Pas un ligne dans les médias israéliens sur les affaires de viols présumés.

LYNCHAGE MEDIATIQUE. Médias en France : « Quelques heures après la publication d’une tribune dans Le Figaro, dans laquelle une soixantaine d’artistes dénoncent le « lynchage » médiatique et artistique de Gérard Depardieu, c’est au tour du comédien – mis en examen pour viols depuis 2020 – de s’exprimer. « Je trouve que c’est très courageux de la part des signataires », a-t-il réagi auprès de RTL, jugeant « cette lettre très belle ».

56 figures du monde du cinéma et de la chanson ont défendu dans ce texte le « dernier monstre sacré », au cœur d’une polémique politico-médiatique. Parmi eux, le réalisateur Bertrand Blier, les actrices Nathalie Baye, Carole Bouquet ou Charlotte Rampling ou encore Carla Bruni, Arielle Dombasle ou Jacques Dutronc.

La diffusion récente d’un reportage sur l’acteur, dans l’émission « Complément d’enquête » sur France 2, avait provoqué une onde de choc. Sur ces images, Gérard Depardieu multiplie les propos misogynes et insultants ciblant des femmes et même une fillette.

La scène a fait réagir jusqu’au sommet de l’État. La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a dénoncé des propos qui « font honte à la France » et annoncé l’ouverture d’une « procédure disciplinaire » à l’encontre de l’acteur pour éventuellement lui enlever sa légion d’honneur ».

Partager :