Quel est le véritable état de la haute technologie israélienne ?

La réponse à cette question est cruciale non seulement pour l’industrie mais pour l’ensemble de l’économie israélienne, car elle en dépend à la fois pour la moitié de ses exportations et pour un quart de ses recettes fiscales. Les témoignages du terrain sont contradictoires.

D’un côté, il y a des levées de fonds qui font la une des journaux ici et là, comme celle de VAST Data la semaine dernière à 9,1 milliards de dollars, ou Next Insurance qui lève 265 millions de dollars, ou encore AI21 qui porte sa série C à 208 millions de dollars avec de grands noms comme Intel Capital et Comcast. Entreprises.

D’autre part, le rapport sur les « sorties » publié la semaine dernière par le cabinet comptable PwC Israël a révélé l’ampleur de la faiblesse des transactions de vente et des introductions en bourse des entreprises israéliennes. Il y a eu une baisse significative de 56 % des acquisitions et des offres publiques d’entreprises israéliennes, avec un volume total de seulement 7,5 milliards de dollars.

Aussi, la fermeture de la licorne immobilière Veev il y a deux semaines ne contribue pas à l’optimisme. D’une industrie ouverte, active et exposée, la haute technologie locale semble désormais être tombée dans un bunker. Dans chaque entreprise, grande ou petite, environ un cinquième des employés sont recrutés comme réservistes par l’armée israélienne, et on ne sait pas quand les choses pourraient revenir à la normale.

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