Des dirigeants du Hamas quittent le Qatar, leur sécurité n’étant plus garantie.

Plusieurs dirigeants du Hamas ont quitté le Qatar pour une destination inconnue, éteignant leurs téléphones et refusant tout appel, a rapporté la chaîne en langue arabe de KAN, citant des sources à Doha mardi soir. Des sources indiquent que la plupart de ces membres se sont envolés pour l’Algérie.

Par ailleurs, KAN news a rapporté mardi que Saleh al-Arouri, un membre important du Hamas, a quitté sa résidence habituelle à Beyrouth pour la Turquie. Ces départs interviennent après que les autorités du Qatar ont signifié aux dirigeants du Hamas présents sur leur sol qu‘elles n’étaient plus en mesure d’assurer leur sécurité face aux menaces des services israéliens.

Pourquoi l’Algérie soutient le Hamas ?
Cette position est au cœur de la doctrine du président algérien Abdelmadjid Tebboune, notamment en relation aux accords d’Abraham et dans une fonction anti-marocaine. Lors d’une interview avec les médias algériens le 20 septembre 2020, il déclarait : « Nous avons remarqué une sorte de course à la normalisation.
LE PLUS.

« Alors que l’Occident paraît uni dans la condamnation ferme de l’attaque du Hamas, la plupart des pays arabes et musulmans ont fait le choix d’une forme de neutralité : en appelant à la désescalade — entre distance stratégique et soutien ambigu — ou en ne prenant pas de position, dans une neutralité qui confine à l’attentisme.

Après l’Iran, l’Algérie est donc le premier pays à prendre position d’une manière claire, en condamnant d’une manière unilatérale l’État d’Israël (considéré comme le seul responsable « d’attaques brutales ») et en revendiquant le droit des Palestiniens à combattre « l’occupation sioniste ».

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