Le Président de la République recevait cette semaine à l’Elysée la conférence des rabbins européens pour se voir remettre le prix Lord Jacobovitz, qui « honore les dirigeants européens qui luttent contre l’antisémitisme ».

La Conférence des Rabbins Européens est une instance supranationale, qui apporte une voix unifiée de l’ensemble des rabbinats ou du consistoire européens, autour de questions-clé pour l’avenir du judaïsme à l’échelle du vieux continent. Chaque année, elle tient à honorer une personnalité qui s’est brillamment illustrée par sa contribution à la vie juive en Europe. L’institution fait entendre sa voix dans des débats éthiques cruciaux, comme lors des contestations de la pratique de la circoncision ou/et de l’abattage rituel, chaque fois qu’une de ces questions est soulevée, qui pourrait remettre en cause la libre pratique du culte.

En France, le Judaïsme a bénéficié d’une sorte de « droit dérogatoire », et n’a pas fait l’objet d’attaques ou de menaces directes, telles qu’une interdiction de pratique (comme en Belgique, dans les pays scandinaves, en Suisse, etc).

Sur d’autres sujets, comme le lien indéniable entre les diasporas et l’État d’Israël, depuis sa restauration, la Conférence veille à la « force morale et religieuse » de l’État Juif, et donc à l’éclat de lumière qu’il reflète à l’attention des nations. Elle fait de l’attachement religieux, « le seul lien durable entre les Juifs d’Israël et la diaspora, voyant ce pays comme « source d’inspiration ».

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