Harvard Public Affairs and Communications, le service de relations publiques de l’université, vient d’engager Edelman – la plus grande société de communication mondiale en termes de chiffre d’affaires – pour fournir à HPAC un soutien externe en matière de relations publiques et de stratégie de communication et elle va notamment aidé l’université diffuser des messages sur les combats en Israël et à Gaza, selon la source.
L’université a été vivement critiquée pour sa déclaration initiale sur l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui ne condamnait pas directement le Hamas et ne répondait pas à une déclaration virale et controversée d’un étudiant.
Richard W. Edelman, PDG d’Edelman, n’a pas répondu aux nombreuses demandes de commentaires sur le travail de l’entreprise pour Harvard.
Harvard a été plongé dans une crise après que sa première déclaration sur les combats en Israël et à Gaza a conduit certains donateurs importants à mettre fin à leurs relations avec l’université et un membre éminent du Congrès à demander publiquement à Claudine Gay, présidente de Harvard, de démissionner.
Les déclarations ultérieures de M. Gay ont annoncé de nouveaux efforts pour lutter contre l’antisémitisme sur le campus, condamné l’islamophobie et toutes les formes de sectarisme, réaffirmé la liberté d’expression et, de manière controversée, censuré le slogan pro-palestinien « de la rivière à la mer ».
La relation entre HPAC et Edelman permet de comprendre comment l’équipe de relations publiques de l’université a cherché à apaiser les tensions sur un campus divisé et à rétablir les relations avec d’éminents affiliés de Harvard qui ont fortement critiqué l’université à propos de son message initial.
Richard Edelman n’a pas répondu aux demandes répétées de commentaires pour cet article, mais il a évoqué la réponse de Mme Gay à la controverse dans un billet de blog publié le 20 octobre sur le site web d’Edelman et intitulé « Why Leaders Must Speak Up » (Pourquoi les leaders doivent s’exprimer).
M. Edelman a écrit dans ce billet que la déclaration initiale de l’université avait été « critiquée pour sa faiblesse et son ambivalence », avant que Mme Gay ne publie une déclaration complémentaire qui « clarifiait son point de vue » en condamnant directement le Hamas et en distançant l’université de la déclaration controversée de l’étudiant.
« Dans ce cas, il était important d’établir les lignes jaunes du débat, puis de créer un contexte de discussion qui place l’humanité au centre des préoccupations plutôt que la politique », a écrit M. Edelman.
« Les dirigeants doivent agir rapidement, être clairs, fournir des faits à l’appui et éviter d’avoir à faire de multiples déclarations« , a ajouté M. Edelman. « Les mois à venir seront éprouvants pour les chefs d’entreprise comme pour les universitaires, car le Moyen-Orient s’enfonce dans un conflit armé ».
Source : The Crimson & Israël Valley
