La Banque d’Israël a revu lundi à la baisse ses perspectives de croissance pour cette année et l’année prochaine, citant un « niveau élevé » d’incertitude quant à la durée et à la portée de la guerre contre le groupe terroriste du Hamas, ainsi que l’absence de décisions gouvernementales adaptées et pourtant nécessaires pour couvrir financièrement les retombées économiques qui en résulteront.

Partant du principe que la guerre restera concentrée principalement sur le front sud, la banque centrale a déclaré qu’elle prévoyait désormais une croissance économique de 2 % pour chacune des années 2023 et 2024. Il s’agit d’une baisse par rapport à la prévision précédente d’octobre, qui prévoyait une croissance de 2,3 % en 2023 et de 2,8 % en 2024. À l’époque, la banque centrale avait déjà revu à la baisse ses prévisions précédentes, qui tablaient sur une croissance de 3 % pour cette année et l’année prochaine.

« Les prévisions révisées sont basées sur l’hypothèse que l’impact direct de la guerre sur l’économie se poursuivra en 2024, bien qu’avec une intensité décroissante – contrairement à l’hypothèse des prévisions d’octobre selon laquelle l’impact direct sera concentré sur le seul quatrième trimestre de 2023 », a déclaré la banque centrale dans un communiqué.

T.O.I.

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