Tsahi Hanegbi, le patron du conseil israélien de sécurité nationale, a annoncé, à la surprise générale que les 10 premiers otages ne seraient pas libérés aujourd’hui, comme convenu, mais vendredi.
Cette annonce est intervenue moins d’une heure après la conférence de presse tenue par Netanyahou, Gallant et Gantz, lors de laquelle aucune allusion à un éventuel report de l’application de l’accord n’avait été faite.
Les Etats-Unis précisent que ce retard est lié ”à des questions logistiques”, d’autres sources parlent de ”désaccords de dernière minute”.
La liste des 10 premiers otages n’a pas été transmise au Mossad hier soir, comme cela devait être le cas. D’autre part, d’après un responsable américain cité par CNN, Israël, les Etats-Unis et le Qatar auraient décidé de retarder l’application de l’accord pour ”limiter les dégâts”.
D’après ce même responsable, il n’est pas justifié de s’inquiéter du fait que la liste n’ait pas encore été transmise. En revanche, si Israël ne la reçoit pas d’ici ce soir, ”ce sera un signal inquiétant”.
Le ministre des Infrastructures et membre du cabinet élargi de sécurité, Israël Katz, a déclaré: ”Il ne faut pas oublier face à qui nous travaillons, Sinouar est un fou qui a donné des instructions pour torturer, violer, mutiler et tuer. Nous sommes parés à toute éventualité. Pour l’heure, nous partons du principe que l’accord sera honoré”.
Du côté du Qatar et du Hamas, les annonces faites ce matin sont optimistes. Ils estiment que le cessez-le-feu rentrera en vigueur dans les prochaines heures. Pour Israël, les combats ne cesseront pas tant que la libération prévue des otages ne sera pas garantie.