Après la Guerre Israël-Hamas le nombre de divorces en Israël va t-il augmenter?
Une « drôle » de question posée par un de nos lecteurs. Après la crise du Covid de nombreux couples se sont séparés en Israël. Les chiffres sont monstrueux. Enfermés à la maison des divergences sur tout surgissent.
Après cette guerre Israël-Hamas, que va t-il se passer? Selon des médecins et psychologues que nous avons contacté la réponse est simple : « Oui, sans aucun doute ».
De nombreux couples israéliens ne vont pas survivre à cette guerre. En effet, des décisions importantes ont divisé des couples, jusque là unis.
Par exemple : faut-il fuir le pays et aller se réfugier pour toujours en Corse où dans un pays ayant un niveau d’antisémitisme « raisonnable »?
Faut-il aller vivre dans la famille à Afula qui n’a pas reçu une seule roquette?
Vivre dans un mamad (abri) des heures entières entrainent de lourdes conséquences psychologiques. Des familles se déchirent.
Nous avons trouvé ci-dessous un article « fun », à lire si vous êtes dans un mamad…
Si votre mari (ou votre femme) occupe la profession de médecin ou d’avocat, vous êtes davantage exposé au divorce que si vous êtes opticien ou ingénieur… C’est le constat qui ressort d’une étude britannique, relayée par le Telegraph. «Il s’agit d’une branche fascinante de la recherche, qui réserve toutes sortes de surprises!», a déclaré à The Observer Dai Williams, psychologue du travail agréé et membre de la British Psychological Society.
2% de divorce chez les ingénieurs agronomes.
Ainsi, les danseurs, chorégraphes, barmans ou kinésithérapeutes ont environ 40% de chance de se séparer de leur conjoint(e). Les infirmiers et auxiliaires de vie, les artistes et métiers du sport suivent de près, avec un peu moins de 30% de chance de séparation. À l’inverse, la palme du métier le plus «sécurisant» en terme de stabilité et d’union du couple revient à… l’ingénieur agronome, qui n’a que 2% à peine de chance de divorce!
Autre fait intéressant: les chercheurs ont constaté que les heures de travail, les heures supplémentaires et le travail le week-end n’avaient pas d’influence sur leurs résultats. Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont pris le nombre de personnes séparées et divorcées dans une profession, divisé par la population totale, en soustrayant les personnes qui n’ont jamais été mariées. Par ce procédé, 449 professions ont été référencées au total.
Les rencontres amènent le risque.
Des résultats jugés crédibles par Hamid Aguini, coach et directeur du cabinet Relation & Performance. «Je m’étonne toutefois que certaines catégories ne figurent pas dans cette étude… Certaines catégories de cadres, hommes politiques, ou journalistes par exemple! La dernière affaire révélée par le journal Closer à propos du couple présidentiel est assez représentatif de cela.»
Pour catégoriser plus simplement, on peut dire que tous les métiers où l’on fait constamment des rencontres et où l’on est amené à bouger sont des métiers «à risques» pour son mariage. «Les métiers où l’on est amené à faire un développement personnel et à réfléchir sur soi-même sont également potentiellement à risques, dans la mesure où ils n’encouragent pas à la stabilité (les artistes, par exemple). Le changement est un risque.»
La stabilité dans le travail amène la stabilité dans le couple
Généralement, l’atmosphère que l’on recherche dans son travail est révélateur de celui que l’on recherche pour son couple… Ainsi, il n’est pas étonnant que les ingénieurs soient parmi les métiers qui sont les moins exposés au divorce. «Les ingénieurs sont souvent des personnes rationnelles, qui recherchent avant tout de la stabilité, que ce soit dans leur métier ou dans leur vie personnelle», explique Hamid Aguini, lui-même diplômé de Centrale Paris, avant de conclure «dans le couple, les deux contraires sont difficilement concilibales: un métier ‘à risque’ aura du mal à s’entendre avec un métier plus routinier, sur le long terme…»