La mise à l’écart d’Israël des marchés de change russes pourrait signifier un premier changement de politique de Moscou à l’égard de Jérusalem

La Russie a approuvé une liste de ce qu’elle définit comme des « pays amis et neutres » dont les banques peuvent négocier sur les marchés de changes de la bourse russe, a rapporté vendredi la chaîne publique israélienne Kan. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de la Russie visant à réduire la pression sur le rouble, en raison de la baisse de la valeur de la monnaie et du retrait des fonds du pays.

« La mesure vise à accroître l’efficacité du transfert direct des monnaies nationales vers des pays amis et neutres », a déclaré le vice-Premier ministre russe dans un communiqué. La liste finale approuvée par Moscou compte 33 pays mais Israël n’y figure pas, alors que l’État hébreu était inscrit dans la version initiale publiée plus tôt ce mois-ci.

Même si pour le moment Israël est toujours officiellement considéré comme un pays ami par la Russie, son absence de cette liste pourrait signifier un premier changement de politique de Moscou à l’égard de Jérusalem. La liste a en effet été publiée après la rencontre de mardi entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président ukrainien Volodymyr Zelensky en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Cette rencontre a eu lieu alors que l’Ukraine est en pleine contre-offensive dans sa guerre contre l’agression russe, et quelques instants après le discours du président ukrainien à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies. Volodymyr Zelensky y avait accusé la Russie de « génocide » et appelé le monde à s’unir derrière l’Ukraine. Zelensky et Netanyahou ont posé devant les photographes avant de se rendre dans une salle de réunion adjacente avec leurs conseillers.

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