La Commission législative ministérielle discute l’approbation de la législation autorisant l’utilisation de la technologie biométrique de vidéosurveillance. Il s’agit de la technologie de reconnaissance faciale, que les autorités veulent utiliser dans l’espace public, pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.

Cet outil sera mis à la disposition de la police “dans le but de prévenir et d’enquêter sur les crimes graves et d’appréhender ceux qui les planifient et les exécutent”, précise le projet de loi.

Il sera présenté au gouvernement par le ministre de la Justice Yariv Levin et le ministre de la Sécurité intérieure Itamar Ben-Gvir. En fait, c’est le gouvernement Bennett-Lapid qui est à l’origine de cette loi sur la vidéosurveillance numérique, en juin 2022. La conseillère juridique du gouvernement a accepté de promouvoir la loi à l’époque, et aujourd’hui encore.

Dans la foulée, le ministère de la Justice veut que le gouvernement établisse un contrôle plus efficace de l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les rues d’Israël. Des articles ont été ajoutés au texte précédent du projet de loi, selon lesquels l’utilisation d’informations de vidéosurveillance sera uniquement utilisé pour l’investigation et la prévention de crimes graves.

La loi légalise également rétroactivement l’utilisation d’un autre programme de reconnaissance vidéo : “Hawkeye”, qui permet de suivre et d’identifier les plaques d’immatriculation des véhicules, de détecter les voitures volées et si le permis de conduire de son propriétaire a expiré.

Les dirigeants du mouvement d’opposition “Power of Kaplan” ont déclaré que cette loi était “empruntée aux ayatollahs iraniens”. Ils n’ont rien dit lorsque Lapid l’a enclenchée.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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