Le professeur Yaron Zelekha, ancien comptable général du Trésor, et chef du département de comptabilité du collège de Kiryat Ono, a abordé lundi soir la question des protestations de la gauche et de son contexte économique. Il a notamment déclaré qu’“il y a des extrémistes fanatiques qui se livrent à l’incitation contre l’économie israélienne et profitent de tout développement qui n’a rien à voir avec la réforme juridique – dans une tentative de le relier à la réforme”.
Zelekha a ajouté :
“L’inflation ne s’envole pas, elle reste au taux prévu. Pendant le mandat du gouvernement précédent, les chevaux de l’inflation ont été libérés des écuries, en commençant par l’augmentation des prix et en terminant par un retard considérable du gouverneur de la Banque d’Israël dans l’augmentation des taux d’intérêt”.
Dans ses propos, le professeur Zelekha a également fait référence au gouverneur de la Banque d’Israël :
“Pendant le gouvernement précédent, il a échoué dans son rôle et, pour une raison ou une autre, il a trouvé le courage de commencer à agir seulement pendant ce gouvernement”.
Dans un X publié lundi, il dénonce avec force les mensonges des dirigeants des protestations, ainsi que les médias, qui semblent n’être là que pour protéger la gauche.
“La tentative des leaders de la protestation et de ses membres des médias de cacher le soutien du grand capital, des grandes entreprises, des monopoles et des directeurs de banque, est une honte et une insulte à l’intelligentsia, explique Zelekha“.
Puis, pour bien montrer la collusion entre la presse, l’opposition et les agitateurs professionnels qui orchestrent les manifestations, il ajoute :
“L’audace de Yedioth Ahronoth dépasse toutes les limites”, écrit Zelekha. “Selon le journal, les monopoles et les importateurs exclusifs ne sont pas responsables de la hausse des prix des denrées alimentaires. Pire, selon eux, il n’y a pas vraiment de monopoles alimentaires en Israël. Ce journal est en effet une honte pour l’intelligentsia et un porte-parole du capital dominant, mais pourquoi le gouvernement n’entame-t-il pas une bataille décisive contre cette bande d’usurpateurs ?
Avant lui, le prix Nobel israélien d’économie, le professeur Aumann, avait tenu des propos similaires, en expliquant que l’économie israélienne est forte, et que la menace ne vient pas de la réforme judiciaire, mais de ceux qui affirment que l’économie sera en péril si la réforme judiciaire est votée.
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