Après un quart de siècle de gestation, l’ouverture de la Bibliothèque Nationale d’Israël à Jérusalem ressemble moins à un simple changement de bâtiment qu’à une nouvelle naissance, tout du moins pour son président, Sallai Meridor.

« Il a fallu des comités internationaux, des comités israéliens, une loi à la Knesset, c’est une véritable naissance », a déclaré Meridor lors d’une récente présentation à la presse du nouveau bâtiment de 860 millions de shekels qui ouvrira ses portes fin octobre. « On pourrait même dire que cela a pris 131 ans. »

Meridor fait évidemment allusion aux racines historiques de la Bibliothèque Nationale d’Israël, qui a vu le jour lors du premier congrès sioniste en Europe en 1897. En songeant à cette bibliothèque pour l’État juif dont ils rêvaient, les premiers sionistes ont commencé à envoyer des livres à Jérusalem.

Ils savaient que la nation juive irait vers la patrie juive : ils ne voulaient pas que leurs livres restent en Europe », explique Meridor.

Meridor, ainsi que le directeur général Oren Weinberg et le recteur Shaï Nitzan, parlent du nouveau bâtiment comme d’un lieu destiné à accueillir les ouvrages traditionnels et les textes numériques et consacrer la place de la bibliothèque comme institution de recherche universitaire riche de collections considérables.

« Ce sera le centre national des histoires et il y a des histoires derrière les histoires », prévient Meridor.

TIMES OF ISRAEL.

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