Pour Rosh Hachanah, notre « Palme d’Or IsraelValley » à Maurice Levy pour son action permanente en faveur des relations France-Israël. Avec Vivatech il attire en France de nombreux startupistes israéliens. Il est aussi très impliqué à Tel-Aviv au Centre Peres de la Paix.
Le JPost a nommé les 50 personnalités juives qui « changent le monde ». La place des Français est quasi inexistante. C’est une habitude détestable que nous combattons. IsraelValley rectifie donc le tir.
Maurice Lévy, né le à Oujda au Maroc, est un homme d’affaires français. Il fut président du directoire de Publicis Groupe pendant 30 ans, de 1987 à 2017, puis devient à partir de , président du conseil de surveillance de Publicis Groupe.
Maurice Lévy est membre du club Le Siècle et du conseil de la fondation du Forum économique mondial. Il a aussi été, de à , président de l’Association française des entreprises privées (Afep). Il a participé à la conférence Bilderberg de 2011.
Origines
Fuyant l’Espagne franquiste — le père de famille, professeur de philosophie, est sous le coup d’une condamnation à mort — puis la France, menacée par l’Allemagne nazie, le couple Lévy, d’origine juive espagnole, s’installe au Maroc. C’est donc à Oujda dans l’est du pays que naît Maurice Lévy en 1942.
Formation et débuts
Diplômé en informatique et organisation de l’université du New Jersey en 1965, grâce à une bourse d’études gagnée dans un concours organisé par les chaussures Bata, Maurice Lévy est recruté l’année suivante dans le service informatique d’une agence de publicité baptisée Synergie. En parallèle à son métier d’ingénieur, Maurice Lévy se découvre une passion pour les aspects plus commerciaux du métier et au début des années 1970, son rôle s’étend à des fonctions gestionnaires et financières. À 29 ans, en 1971, c’est lui que son patron choisit comme successeur à la tête du groupe. Déclinant l’offre, il préfère rejoindre un autre publicitaire, Marcel Bleustein-Blanchet, dirigeant du groupe Publicis.
Carrière de publicitaire
En tant qu’ingénieur informaticien, il a l’initiative d’archiver l’essentiel des données de son entreprise sur bande magnétique. Grâce à cela, il permet à l’entreprise de se remettre en huit jours d’un incendie dévastateur survenu le dans l’immeuble Publicis situé sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris. Cette réussite contribue à le faire remarquer par la direction. Dès 1973, il est promu au conseil de direction, comme secrétaire général. En 1975, il est nommé directeur général adjoint de Publicis Conseil et en 1976, directeur général. Et 12 ans plus tard, il devient président du directoire et succède au fondateur du groupe, Marcel Bleustein-Blanchet, au poste de président directeur général en .
En , Maurice Lévy reçoit l’International Leadership Award 2008 décerné par l’Anti-Defamation League américaine en récompense de son engagement en faveur de la tolérance et de la diversité. Maurice Lévy coorganise en 2008 le concert au Trocadéro (Paris) à l’occasion du 60e anniversaire de la création de l’État d’Israël, proposant un podium à quelques artistes à la mode telles que Sofia Essaïdi, Lara Fabian ou encore la chanteuse Laam.
Avec le soutien de la principale actionnaire, Élisabeth Badinter née Bleustein-Blanchet, Maurice Lévy mène le développement international du groupe Publicis, hissant l’entreprise familiale au 3e rang mondial du secteur de la publicité et des communications. Dans une stratégie de rachats parfois hostiles contre ses concurrents lui valant le surnom de « Napoléon de la publicité » par certains médias anglo-saxons, Maurice Lévy poursuit également, dans le sillage de Bleustein-Blanchet, une politique de diversification des supports investissant très tô Internet et les nouveaux médias.
En , le conseil de surveillance du groupe Publicis renouvelle pour quatre ans la totalité des mandats des cinq membres du directoire dont Maurice Lévy, président du directoire et PDG, et de Jean-Yves Naouri, directeur général adjoint et président exécutif de Publicis Worldwide.
Il reçoit le soutien de politiques tels que François Baroin le désignant comme un « immense capitaine d’industrie qui a développé un groupe français. » Élisabeth Badinter, présidente du conseil de surveillance de Publicis, soutient également Maurice Lévy11.
Sous l’impulsion de M. Levy, Publicis va connaître un coup d’accélérateur à l’international, avec des prises de participation dans le monde, qui en ont fait le troisième groupe mondial de communication et de publicité. Publicis réalise en 2015 un chiffre d’affaires de 9,6 milliards d’euros, qui lui a permis de dégager un bénéfice net de 901 millions d’euros12.
Le 25 Mars 2021, après 50 ans de carrière chez Publicis, Maurice Lévy annonce qu’il terminera son mandat le 26 mai 2021.