Roman d’été. Politique Fiction. Un roman d’Alexandra Kislev (1) qui se déroule principalement au Selina Beach Hôtel de Tel-Aviv. (Attention! Il s’agit bien d’un roman-fiction en plusieurs épisodes).

Un Rappel des Episodes précédents : En face du Selina Beach Hotel de Tel-Aviv se trouve un hôtel-capsule, le OPod. Un corps sans vie a été retrouvé le 08/08 par un employé Erythréen dans une des capsules de l’hôtel. Tous les services d’espionnage du monde entier écoutent à travers des antennes paraboliques ce qui se passe dans les hôtels du front de mer. Le mort retrouvé dans le Capsule Hôtel a été identifié : il s’agit de Shmulik BadenBaden. 

Shmulik avait rencontré avant sa mort Yossi Gaspar Abramovitch, membre direct de l’entourage de l’ex-Premier Ministre israélien, Ehoud Barak.

Yossi Gaspar a une responsabilité directe dans le domaine du nucléaire militaire. 

Shmulik a t-il été tué pour avoir découvert des éléments clés sur des pots de vins liés à l’achat des sous-marins fabriqués en Allemagne?

Le journaliste le plus célèbre d’Israël, Moshe Nussbaum, en est certain..

EPISODE N°5. BEN GVIR DEVIENT Premier Ministre.

Dans le OPod Hôtel, Yossi Gaspar Abramovitch (proche de Ehoud Barak) avait raconté en détail à Shmulik BadenBaden des secrets militaires de première importance, connus uniquement du Ministre Dichter.

Pourquoi l’avait-il fait? Certainement pour mettre en confiance Shmulik, qui en échange devait raconter les résultats de ses recherches sur l’affaire de corruption liée aux sous-marins Allemands et qui empoisonne les milieux politiques israéliens.

Abramovitch est bigorexique, La bigoréxie est une dépendance à l’activité physique qui pousse à pratiquer le sport de façon excessive. Shmulik BadenBaden souffrait de la même maladie. C’est sur ce sujet « marginal » qu’ils ont échangés leurs premiers mots.

LA VILLE DE OMER DANS LE DESERT DU NEGUEV. Un enregistrement a été découvert dans la capsule N°105 de l’OPod Hôtel. Un casier blanc, presque invisible, est accessible dans la capsule. Le journaliste Nussbaum en a dévoilé le contenu (il avait réussit à récupérer l’enregistrement via un policier israélien ami). Sa synthèse :

« Dans une petite ville du désert, Omer, un laboratoire secret est dissimilé au milieu d’un immense jardin. Un ex-Boss du Mossad a résidé dans une villa « anonyme . Dans le laboratoire, un travail de désossage (reverse engineering) a été mis en place dans la plus grande confidentialité. Des experts travaillent 7 jours sur 7 dans le Lab. Personne n’a jamais vu à Omer le personnel scientifique pénétrer dans le jardin où se trouve le Laboratoire. En fait, une artère souterraine permet aux employés d’accéder aux locaux sans être vus. 

Objectif du Laboratoire : reconstituer les dernières technologies d’armement Russes.

En Ukraine des espions israéliens, parlant le Russe, ratissent les lieux de guerre pour récupérer les débris d’armes Russes. Objectif des israéliens : retrouver des débris de (1) Kalibr et (2) Kartograph. Ses armes seront très probablement transférées à l’armée Syrienne qui pourrait attaquer ainsi Israël avec surprise. Des armes redoutables…

Parlons de ses armes guerre:

(1) Le Kalibr. Ce missile de croisière a été développé puis fabriqué par le bureau d’études Novator. Cet engin peut être tiré depuis des navires ou des sous-marins vers des cibles terrestres. Il peut parcourir une distance maximale d’environ 2.000 kilomètres. “Ce type d’arme est l’un des plus grands atouts militaires de la Russie”, a soutenu le conseiller principal pour le programme de sécurité internationale au sein du think tank américain Center for Strategic and International Studies.

Le Kalibr est conçu pour pénétrer dans l’espace aérien de l’ennemi sans se faire intercepter. Cet appareil est faiblement détectable en raison de son faible diamètre pour un missile de croisière (53 centimètres) et de l’utilisation d’un revêtement absorbant les émissions radar. Cet engin vole de façon autonome et à basse altitude ce qui rend sa trajectoire extrêmement difficile à prédire. De plus, son itinéraire peut être actualisé à mi-parcours par communication satellite.

(2) Le Kartograph est un drone ultrasecret du FSB [les services de sécurité russes. Le bloc optique possède  douze caméras. Kartograph sert à établir des cartes numériques en 3D. Le bloc optique est fabriqué en Autriche et coûte environ 100 000 dollars. Les composants du drone viennent des Etats-Unis (processeurs Xilinx et Marvell), de Taïwan (Wizmart), de Corée du Sud (Samsung) et surtout d’Autriche (Austrian Optic Technologies) ».

LA VILLE DE OMER. Omer accueille la super-élite israélienne de la Cyber-Défense. Un journaliste français, Michel de la Tour Maubeuge, en parle: « Ces derniers temps, un vent de renouveau souffle sur le sud désertique israélien. Tout d’abord, la délocalisation massive des installations militaires vers le sud, prévue depuis longtemps, connaît une avancée remarquable. Puis des multinationales se déplacent vers le nouveau Parc technologique de Beersheva dans le Néguev, transformant cette ville négligée en cyber-capitale globale. Enfin, l’autoroute Trans-Israël (route 6) et les réseaux de train affichent un développement sans précédent.

Une expansion accélérée qui devrait apporter un push décisif à l’économie du Néguev, que la plupart des Israéliens persistent à considérer comme la périphérie rurale. Des décennies de sous-développement et de promesses non tenues d’investissements dans cette région aride, qui compte près des 2/3 de la surface du pays, mais seulement 8 % de sa population, arriveraient donc à leur terme.

Lorsque les officiels décrivent le projet de déplacement vers le Néguev, le langage idéaliste domine. On parle de « projet national », dans l’esprit de la vision de Ben Gourion de « faire fleurir le désert ».

Aucune étude académique n’a encore été menée pour mesurer l’impact économique d’un projet de plusieurs milliards de shekels, dont les officiels déclarent qu’il est le plus important que l’Etat ait jamais connu, mais il booste déjà l’économie locale ».

UN ACCIDENT? Un flash de Galei Tshal (radio de l’armée israélienne) vient d’annoncer: « Yossi Gaspar Abramovitch, proche de Ehoud Barak, a été renversé par un camion juste en face de l’OPod Hôtel. Il est mort écrasé. Son enterrement aura lieu avant la tombée de la nuit. Une enquête est en cours ».

Ehoud Barak est sous le choc. Il sait que Yossi Gaspar avait dans son sac un système qui enregistrait en permanence toutes ses rencontres. Barak passe un appel. Sur la ligne une réponse: « On va vous joindre très vite de la Kyriat » (le siège de la défense israélienne).

Barak sait que les Russes ont une base diplomatique, Rehov Kauffmann (là où se trouve le OPod Hôtel) et s’inquiète qu’une fuite d’informations puisse nuire à la défense israélienne.

Le Premier Ministre israélien est informé très vite de la morts de Yossi Gaspar Abramovitch. Le choc émotionnel est tel qu’il s’évanouit et est transporté d’urgence à l’Hôpital Ichilov (Département de Cardiologie) pour soins intensifs. La loi israélienne exige qu’un Premier ministre par intérim intervienne lorsqu’un leader est à l’étranger ou qu’il est temporairement dans l’incapacité de faire son devoir – comme c’est le cas lors d’une intervention chirurgicale nécessitant une anesthésie générale.

Dans la foulée c’est le Ministre Ben Gvir qui devient Premier Ministre par intérim. En effet, dans le cadre de négociations confidentielles, le PM avait signé un document : « en cas d’incapacité du Premier Ministre je confie l’intérim au Ministre Ben Gvir ». L’annonce de la nomination de Ben Gvir entraine des manifestations spontanées dans tout le pays, sauf en Judée-Samarie.

Une mesure de rétorsion américaine est annoncée par l’Ambassade des Etats-Unis : tous les transferts d’argent promis à Israël sont bloqués. Tous les ans Israël reçoit plus de 3 milliards de dollars d’aide.

LA SUITE DE CET EPISODE CE DIMANCHE…

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EPISODE. 1. LE MEURTRE.

En face du Selina Beach Hotel de Tel-Aviv se trouve un hôtel capsule, le OPod. Un corps sans vie a été retrouvé le 08/08 par un employé Erythréen dans une des capsules de l’hôtel. Nul ne connait l’identité de la victime. Ce que l’on sait et qui a choqué l’employé qui devait nettoyer la capsule : le journal Haaretz était enfoncé dans la bouche du cadavre.

La police a débarqué à 6 heures du matin et tous les touristes de l’Hôtel on été évacués et transportés au Selina Beach Hotel (situé juste en face).

Une annonce qui présente l’hôtel capsule: « L’Hotel propose des chambres climatisées. Vous séjournerez à 1,9 km de la rue Shenkin, à 2,1 km du parc Meir et à 2,4 km du centre commercial Dizengoff Center. Cet hôtel capsule offre une vue sur la mer et possède une terrasse. Il n’y a pas de douches et toilettes à l’intérieur des capsules, mais elles sont communes, c’est un concept d’hôtel. Vous séjournerez à proximité du Suzanne Dellal Center for Dance and Theater, du musée Independence Hall et de la foire artisanale Nachalat Benyamin. L’aéroport Ben Gourion, le plus proche, est implanté à 12 km ».

Le 08/09, jour fatidique, personne ne savait que la victime (30 ans environ) était en contact avec le fils de Yossi Beilin. Ce dernier, né le 13 juin 1948, est un homme politique israélien de gauche. Parlementaire à la Knesset et ancien ministre de la Justice. C’est le fils de Yossi Beilin, Gil, qui aurait mis en contact la victime avec son père. Qui l’a ensuite mis en contact avec Ehoud Barak.

Cet ex-Premier Ministre, antipathique, imbus de lui-même, excellent serrurier, et ex-ami de Epstein, rêve de revenir au pouvoir. Jeffrey Edward Epstein, né le 20 janvier 1953 à Brooklyn et mort le 10 août 2019 à Manhattan, est un homme d’affaires et criminel sexuel américain.

Personne n’ose réveiller l’actuel Premier Ministre (PM), ce 08/08, pour l’informer du meurtre dans l’Hôtel Capsule. Il est en vacances dans le nord du pays. Le PM est entouré de nombreux gardes du corps, de sa troisième femme rencontrée dans un avion (elle a été hôtesse de l’air dans la Compagnie El Al Airlines), et d’une équipe de cardiologues.

Tous les services d’espionnage du monde entier, sauf ceux de France, écoutent à travers des antennes paraboliques les ronflements du Premier Ministre. Les français savent déjà tout…

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EPISODE 2. GRANDES OREILLES.

Est-ce bien vrai? « Les Français savent tout »…? La France a mis en place depuis des années des écoutes au Moyen-Orient. Rien ne passe à travers. Les services français écoutent les américains, qui écoutent les israéliens… C’est ainsi que l’Ambassadeur de France n’a pas besoin de trop se forcer pour savoir ce qui se passe à Jérusalem.

Un article récent : « Le gouvernement français s’est indigné des récentes révélations sur l’espionnage américain, qui écoute ses propres alliés. Mais, selon le journal Le Monde, la France n’est pas en reste. Et sur la vingtaine de stations d’écoute de la DGSE, cinq sont situés Outre-mer.

C’est une idée largement répandue, presque une image d’Epinal: les collectivités d’Outre-mer sont précieuses à la France, non seulement pour son rayonnement international, mais aussi parce que grâce à ces îles ou territoires dans l’Atlantique, l’Indien ou le Pacifique, les services de renseignements français disposent des systèmes d’écoutes dans le monde entier. A en croire le journal un article publié dans le quotidien Le Monde, sur la vingtaine de stations d’écoute dont dispose la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure, les « services secrets »), cinq sont implantés Outre-mer. Une sixième station d’écoute hors métropole est implantée à Djibouti, qui a pris son indépendance en 1977.

Comme le décrit le schéma du Monde, ces stations d’écoutes, ainsi que les satellites espions, permettent d’intercepter et de collecter toutes sortes de données: appels téléphoniques, SMS, e-mails, fax… Toutes ces données sont stockées dans un supercalculateur situé au siège de la DGSE à Paris. Il s’agit d’une sorte d’énorme ordinateur qui occupe à lui seul trois étages, dans le sous-sol du bâtiment. Ces données peuvent ensuite être exploitées par différents services: La DGSE (service de renseignement extérieur), mais aussi la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) c’est à dire le contre-espionnage français, ou encore la DRM (Direction du Renseignement Militaire) ou le Service du Renseignement de la Préfecture de police de Paris ».

Les français savaient, bien avant la police israélienne, que la personne retrouvée dans l’hôtel capsule, avait dans le coffre séparé de la microscopique « chambre » un papier comportant un numéro secret.

En effet, avant de se retrouver dans l’hôtel, l’assassiné s’était rendu à la Bitcoin Embassy de Tel-Aviv. C’est là qu’il avait transformé des dollars en bitcoins grâce à un distributeur spécial. Un numéro attestant l’achat était dans le coffre. Les français disposaient des films des vidéo-caméras bien avant les enquêteurs israéliens. On pouvait voir distinctement le visage du tué.

Un site francophone, très réputé, a déjà présenté la Bitcoin Embassy : « De plus en plus de guides professionnels mettent sur leur programme de visite la Bitcoin Embassy à Tel-Aviv.

Mais il suffit de discuter quelques heures avec ceux qui fréquentent l’ambassade Bitcoin de Tel Aviv pour comprendre que les vraies racines de l’engouement israélien pour les crypto-actifs sont plus profondes qu’il ne pourrait le sembler. Ces habitués sont jeunes et pour la plupart à peine sortis du service militaire.

Si le Bitcoin est donc la nouvelle religion en vogue à Tel Aviv, les prophètes en sont certainement les entreprises qui parviennent à utiliser ces nouvelles valeurs pour réaliser des levées de fonds plus ou moins impressionnantes ».

Le tué de l’hôtel-Capsule avait donc dans sa main un papier qui valait une fortune. Un code qu’il devait transmettre à un certain Yossi Gaspar Abramovitch, membre direct de l’entourage de l’ex-Premier Ministre israélien, Ehoud Barak.

Avec cet argent, on pouvait supposer que le financement du soulèvement populaire de la Rue Kaplan de Tel-Aviv était financé. Pour une fois on pouvait retracer la source de financements occultes des manifestations en Israël.

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EPISODE 3. DES SOUS-MARINS. SHMULIK BADENBADEN.

Le corps du mort retrouvé dans l’Hôtel Capsule OPod a été transporté à Abou Kabir, pour la réalisation d’une autopsie. 

La police israélienne a déclaré : « les résultats de l’autopsie de la dépouille ont démontré l’absence de toute éventualité d’un acte criminel derrière la mort. Le porte-parole de la police israélienne, a déclaré, dans un communiqué que «après la réalisation de l’autopsie à l’institut israélien de médecine légale de Abou Kabir (gouvernemental) par un médecin légiste spécialisé, qui a été désigné par les Autorités israéliennes que le diagnostic médico-légal (examen et autopsie) n’a révélé aucun indice de criminalité à l’origine du décès».

En fait les résultats de l’autopsie ont été révélés AVANT l’autopsie. Ce qui démontre que quelque chose ne tourne pas bien rond…

En fait dans l’Hôtel Capsule, la même nuit de la mort du malheureux retrouvé par un Erythréen, se trouvait un journaliste de la Chaîne la plus populaire d’Israël. Son nom est connu de tous : Moshe Nussbaum. C’est un passionné de sous-marins (guerre navale)… et connu pour ses enquêtes de corruption.

Que faisait-il là? Des rumeurs se font jour. Le nom du mort, révélé par le journaliste, est Shmulik BadenBaden (son vrai nom de famille est secret). C’était un soldat de haut rang de Tsahal qui était affecté au nouveau sous-marin « INS Dragon ».

La presse israélienne en a parlé : « Israël a récemment lancé un nouveau sous-marin, INS Dragon, qui est le premier au monde à avoir des missiles modernes à l’intérieur de son pont de commandement (PIN).  La marine israélienne est connue pour le secret qui entoure sa flotte de sous-marins, et on estime qu’elle dispose de 5 sous-marins Dolphin-I/II qui transportent des missiles équipés d’ogives nucléaires – c’est ce qu’annonce le site spécialisé dans l’information militaire – « Arabic Defence ». L’information aurait été révélée par Shmulik BadenBaden à ce journal avant sa mort.

« Le nouveau sous-marin INS Dragon a récemment été lancé sans bruit médiatique inutile à Kiel, en Allemagne. Ce sous-marin indique une augmentation significative des capacités des sous-marins israéliens. Une version du sous-marin à succès Dolphin-II, dont les lignes uniques démontrent la pensée indépendante de la marine israélienne. INS Dragon est plus grand que n’importe quel sous-marin israélien précédent et est beaucoup plus long que les deux premiers sous-marins Dolphin-II. Encore plus frappante est l’énorme « voile » (un autre nom pour le pont de commandement du sous-marin). Apparemment, le grand pont de commandement contient les nouveaux missiles avancés qui y sont installés.

La nature des nouveaux missiles est encore inconnue. Apparemment, il s’agit d’un missile balistique, peut-être avec une ogive guidée. Quoi qu’il en soit, Israël garde cette information secrète. Le placement des tubes de missiles dans la coque sous la passerelle de commandement (voile) permet l’utilisation de missiles beaucoup plus longs que ceux placés sous le couvercle du pont. Le volume du pont de commandement ajoute plusieurs mètres à la longueur possible, bien que le poids et la stabilité doivent être pris en compte.

Fait intéressant, malgré les nouveaux missiles à voile, le sous-marin a toujours quatre tubes lance-torpilles supplémentaires à l’avant. Il semble inchangé par rapport aux précédents sous-marins de classe Dolphin-I & II. Ces tubes supplémentaires sont plus grands que les tubes lance-torpilles standard de 533 mm (21 pouces). Il est censé être destiné aux missiles développés par Israël. Ces missiles peuvent être armés d’une ogive nucléaire et sont censés faire partie de la dissuasion nucléaire d’Israël.

Les sous-marins étaient équipés de silos de missiles « à voile » dans le passé en Union soviétique et la Corée du Nord a également utilisé cette technique pour installer des missiles plus gros dans des sous-marins plus petits. Mais le sous-marin de conception allemande est le premier design vraiment moderne doté de cette fonctionnalité.

Selon une estimation approximative, la structure la plus haute crée un espace d’environ 2 mètres de large, 4 mètres de long et 11 mètres de profondeur. Un grand silo de missiles ou 4 à 8 silos de missiles plus petits peuvent être placés dans cette zone. Il est également probable qu’ils pourraient être armés d’une ogive nucléaire.

D’autres explications de la taille de cette grande voile doivent également être envisagées. C’est peut-être l’équipement des forces spéciales. Ou il pourrait s’agir d’un véhicule sous-marin autonome (AUV), d’un véhicule aérien sans pilote (UAV), d’un rover ou même d’un hangar pour sous-marins de sauvetage, mais rien de tout cela n’est aussi convaincant que l’hypothèse plus large du stockage de missiles.

Les analystes pourraient être surpris par la présence de deux tubes lance-torpilles pour missiles de croisière armés d’une tête nucléaire et également de tubes de lancement verticaux. Cela indique que les nouveaux missiles ne remplacent pas directement les missiles de croisière.

L’une des explications à cela est que les nouvelles armes ne seront prêtes qu’après la mise en service du sous-marin. En fait, un sous-marin Dragon peut être utilisé pour tester de nouveaux missiles. Le maintien de l’existence des tubes lance-torpilles permet donc la poursuite de la dissuasion nucléaire pendant la période de transition.

L’un des deux systèmes de missiles peut être conventionnel et l’autre équipé d’une tête nucléaire. Cela permettrait des missions d’attaque au sol tout en maintenant la dissuasion nucléaire.

Une explication plus réaliste est que les tubes de tir verticaux ont été ajoutés tard dans la conception, peut-être même après le début de la construction.

Cela peut prendre du temps, peut-être des années, pour déchiffrer les capacités des sous-marins. En fait, la marine israélienne garde secrets certains aspects de ses sous-marins actuels, nous ne savons donc peut-être pas tout à leur sujet, mais lorsque de nouvelles images arrivent, certaines pièces du puzzle peuvent se mettre en place.

Un expert dans le domaine de la guerre navale a commenté en entendant ces mots et a déclaré: « Il est impossible de lancer quoi que ce soit depuis la passerelle de commandement (FIN). Cet endroit n’est qu’une couverture pour l’entrée du sous-marin et il y a une cabine pour les plongeurs Les lancements sont effectués à partir d’autres parties du sous-marin ». 

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EPISODE N°4. CORRUPTION. Une transaction obscure de $2 milliards.

Shmulik Baden-Baden, avant d’être engagé dans le Sous-Marin INS Dragon, avait décidé de mener, en toute indépendance, une enquête « spéciale » sur des faits de corruptions avérés qui n’est pas du tout anodine.

Il a rencontré, avant de se rendre à l’Hôtel Capsule, des dizaines de personnes en Allemagne, à Berlin. Israël a acheté des sous-marins au constructeur naval allemand Thyssenkrupp dans le cadre d’une transaction obscure de $2 milliards qui a fait l’objet d’un examen approfondi pour cause de corruption et de pots-de-vin. Les faits remontent à 2012 et forment ce que l’on appelle aujourd’hui l’Affaire 3 000.

Ce contrat a déjà entraîné un certain nombre d’inculpations. Le Premier Ministre actuel, Bibi Netanyahu n’est pas considéré comme un suspect, mais il a témoigné à la police dans le cadre de cette affaire, et plusieurs de ses proches collaborateurs ont été mis en examen et condamnés pour leur participation aux négociations.

Une commission d’enquête a été formée par l’ancien Premier ministre, et est dirigée par l’ancien président de la Cour suprême. Bien qu’une année entière se soit écoulée depuis, la commission n’a toujours pas tenu la moindre audience publique.

La commission d’enquête de l’État, la plus sérieuse des commissions de la Knesset, est chargée d’évaluer les procédures et les décisions employées par l’échelon politique en ce qui concerne les marchés publics sensibles. Dotée de pouvoirs étendus pour convoquer des témoins et les contraindre à témoigner, elle mène un processus quasi-judiciaire qui peut déboucher sur des recommandations de mesures supplémentaires à l’encontre d’individus et d’organismes du secteur public.

Cette affaire de corruption est explosive et la Commission de la Knesset qui enquête est à la recherche de toute information utile. Il semblerait que Shmulik BadenBaden avait découvert des informations qui pouvaient faire imploser un parti politique israélien, le Shass, faisant parte de la coalition actuelle. 

Des informations sensibles auraient été transférées par Shmulik BadenBaden à un Ministre de la coalition actuelle. Le nom du Ministre?

Avi Dichter. Il est actuellement ministre de l’Agriculture. Par le passé, il a été le chef du Shabak (pendant la 2e Intifada) puis a occupé des fonctions ministérielles: ministre de la Sécurité intérieure et vice-ministre de la Défense.

Un article récent parle de Avi Dichter : « Imaginez une crise de sécurité qui touche Israël de manière violente, et Netanyahou est au pouvoir. Il est certain qu’il joindra en urgence Avi Dichter, « l’homme des grands secrets, qui sait tout, et qui donnera des conseils à appliquer sans détour ». 

Avi Dichter montre toujours une grande sérénité lorsqu’il s’exprime. Un grand calme. Il est toujours sur ses gardes lorsqu’il s’exprime. Une habitude d’un homme qui a passé sa vie dans les services secrets ».

Le journaliste le plus célèbre d’Israël, Moshe Nussbaum, est certain que Avi Dichter, paranoïa, comme beaucoup d’israéliens « cache quelque chose de très important ». Ce journaliste, toujours en activité malgré sa maladie, veut être la « faiseur de scoop » du dossier des sous-marins.

Un « détail » qui n’en est pas un… Moshe Nussbaum a annoncé récemment être malade d’une maladie assez rare l’ALS. La sclérose latérale amyotrophique (ALS) est une maladie dégénérative grave et handicapante, qui conduit au décès dans les 3 à 5 ans qui suivent le diagnostic. L’effort de recherche qui lui a été dédiée ces dernières années a permis de significativement développer les connaissances sur sa génétique et sa biologie. Et si aucun traitement curatif n’est encore disponible, les perspectives à moyen terme sont encourageantes.

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(1) Alexandra Kislev est essayiste. Après avoir tenté de travailler sur Europe 1, elle a été finalement recrutée par une télévision qui appartient à un Oligarque Russe. Elle a décidé finalement de travailler en free-lance pour un journal distribué gratuitement dans les rues de Tel-Aviv.

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