Selon un rapport du Centre de recherche et d’information de la Knesset, publié mercredi, environ 30% des immigrants issus des pays de l’ex-Union soviétique quittent Israël moins de six mois après avoir obtenu un passeport israélien et des aides financières. Ce phénomène a entraîné une fraude à l’immigration évaluée à environ un demi-milliard de shekels.

Le rapport a été demandé par la députée Limor Son Har-Melech du parti Otzma Yehudit, suite à la guerre en Ukraine et l’afflux croissant d’immigrants de l’ex-Union soviétique. En 2022, le nombre d’immigrants de l’ex-Union soviétique a bondi à 62 295, contre seulement 12 873 l’année précédente. Cependant, environ 18 000 d’entre eux, soit 30% des Olim (nouveaux immigrants) de l’année, ont quitté Israël quelques mois seulement après leur arrivée.

Le rapport indique également qu’en moyenne, chaque immigrant a reçu une aide financière de 45 000 shekels (11 170 euros) et une famille environ 100 000 shekels (25 000 euros). Ces fonds couvrent diverses dépenses, dont le loyer et l’apprentissage de l’hébreu.

Le rapport révèle également que la proportion de non-Juifs quittant le pays est en hausse depuis 2015 et représente 70,3 % de tous ceux qui quitteront l’État juif en 2020.

Entre 2012 et 2020, Israël a dépensé environ 500 millions de shekels pour tous les immigrants qui ont finalement quitté le pays, soit une moyenne de 37 000 shekels (9 190 euros) par personne.

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