L’ONU a demandé vendredi à la France de se pencher sérieusement sur les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein des forces de l’ordre, trois jours après la mort d’un adolescent tué par un policier.
« C’est le moment pour le pays de s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme lors du point de presse régulier de l’ONU à Genève. (i24News)
LE PLUS. I24NEWS. AFP. « Le président de Reconquête, Éric Zemmour, a défendu vendredi le principe d’une « répression féroce » contre les auteurs des violences qui embrasent toute la France qu’il décrit comme les prémices d’une « guerre civile », « une guerre ethnique ».
« Il faut une répression féroce, c’est la répression qui fait peur », a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle au micro d’Europe 1. « Nous sommes dans les prodromes d’une guerre civile, ça se voit », a-t-il complété, évoquant une « guerre ethnique », « une guerre raciale ». « On voit bien les forces en présence, je pense effectivement qu’il faut quelqu’un de déterminé et de ferme » à la tête du pouvoir, a-t-il insisté.
Bâtiments publics dégradés, magasins pillés, véhicules incendiés… De nombreuses villes de région parisienne et de province se sont réveillées vendredi avec les stigmates d’une nouvelle nuit de violences, la troisième depuis la mort mardi à Nanterre de Nahel, 17 ans, tué par un policier. Ces violences, qui rappellent celles des émeutes de 2005, sont « plus graves », a estimé M. Zemmour, car selon lui les quelque 40.000 forces de l’ordre déployées dans la nuit de jeudi à vendredi « sont dépassées » et « ont des ordres de ne pas aller au contact ». « On a peur qu’il y ait des morts, on a peur qu’il y ait des affrontements qui dégénèrent ». « L’État cède, l’État se couche », a-t-il asséné ».